Un moratoire sur la baisse des prix des médicaments
Les huit principaux groupes pharmaceutiques français (Guerbet, Sanofi, bioMérieux, Ipsen, Pierre Fabre, Ipsen, Servier et Thea) appellent « à nouveau à un moratoire sur les baisses de prix des médicaments à fort enjeu d'indépendance sanitaire ». Les baisses de prix sur les médicaments ont été de 640 millions d’euros en 2021 et de 920 millions d’euros l’année précédente.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 demanderait aux laboratoires une contribution de 825 millions d’euros. Pour le G5 santé, cela serait loin de la stabilité du montant des baisses de prix promise par le président de la République. En 2021, le gouvernement avait demandé aux laboratoires un financement de 640 millions d’euros.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 demanderait aux laboratoires une contribution de 825 millions d’euros. Pour le G5 santé, cela serait loin de la stabilité du montant des baisses de prix promise par le président de la République. En 2021, le gouvernement avait demandé aux laboratoires un financement de 640 millions d’euros.
Promouvoir la production européenne
Une des autres mesures proposée par le G5 santé est de privilégier la production européenne lors des appels d’offres hospitaliers, au lieu de ne prendre comme critère le prix seulement. Quitte à rembourser ultérieurement un trop perçu, le G5 santé souhaite également pouvoir mettre directement un médicament en circulation dès que l’Agence européenne a donné son aval mais avant d’avoir négocié les prix.
Le G5 santé appelle en outre, à doubler le budget de la recherche publique consacré à la santé et à définir une stratégie nationale de recherche et innovation avec la participation des industriels. Le groupe d’industriels propose également la mise en place d’un projet important d’intérêt européen commun en santé pour permettre aux Etats à contourner les règles de concurrence afin de subventionner massivement des projets d'industrialisation dans des secteurs stratégiques.
Le G5 santé appelle en outre, à doubler le budget de la recherche publique consacré à la santé et à définir une stratégie nationale de recherche et innovation avec la participation des industriels. Le groupe d’industriels propose également la mise en place d’un projet important d’intérêt européen commun en santé pour permettre aux Etats à contourner les règles de concurrence afin de subventionner massivement des projets d'industrialisation dans des secteurs stratégiques.