Au départ, une taxe sur WhatsApp
Depuis quatre jours, les Libanais sont dans la rue. Dans les rues de Beyrouth, la capitale, les manifestants scandent « Révolution, révolution », « la peuple veut la chute du régime ». Une contestation de grande ampleur qui réclame la démission des dirigeants du pays, accusés « d’inaptitude et de corruption » et dénonce des conditions de vie de plus en plus difficiles.
Le point de départ de cette mobilisation est l’augmentation des taxes dont l’une sur les appels téléphoniques via l’application WhatsApp. Malgré le recul du gouvernement sur cette mesure, face à la pression, les manifestations ne se désemplissent pas.
Le point de départ de cette mobilisation est l’augmentation des taxes dont l’une sur les appels téléphoniques via l’application WhatsApp. Malgré le recul du gouvernement sur cette mesure, face à la pression, les manifestations ne se désemplissent pas.
Des manifestations bon enfant
De la capitale aux villes côtières, de Beyrouth à Tripoli, dans le tout le pays, les opposants se massent depuis le jeudi 17 octobre, jour et nuit. Si certains brûlent des pneus ou bloquent des routes, d’autres dansent et chantent sur les places. Aucune violence n’a pour l’instant été déplorée.
Cette mobilisation est la plus importante depuis 2015. Depuis 2018, le Liban s’est engagé à se réformer en contrepartie de promesses de prêts et de dons d’un montant total de 11,6 milliards de dollars. Mais la pauvreté est très importante au Liban, où plus d’un quart de la population vit sous le seuil de précarité. Le salaire minimum est en effet de 450 dollars.
Cette mobilisation est la plus importante depuis 2015. Depuis 2018, le Liban s’est engagé à se réformer en contrepartie de promesses de prêts et de dons d’un montant total de 11,6 milliards de dollars. Mais la pauvreté est très importante au Liban, où plus d’un quart de la population vit sous le seuil de précarité. Le salaire minimum est en effet de 450 dollars.