L’impact de la crise revu à la baisse
Pixabay/geralt
Dans son rapport annuel, le Cebr revient avant tout sur l’année 2020, marquée par la crise sanitaire et, de fait, la récession historique qui a frappé le monde entier. Pour rappel, on estime en France à 8% la baisse du PIB entre fin 2019 et fin 2020. Au niveau mondial, toutefois, l’impact de la crise n’a pas été aussi brutal.
Alors que dans son rapport fin 2020, le Cebr annonçait un recul du PIB mondial de 4,4%, l’impact de la crise aurait été un peu inférieur, faisant reculer le PIB de 3,2%. Une bonne nouvelle qui se cumule avec les bons chiffres de la croissance pour 2021 (5,5%, revue en hausse de 0,2%) et, surtout, de 2022 (4,2% attendus par le Cebr, en hausse de 0,8% par rapport à l’estimation précédente).
Grâce à ces deux années de croissance record, non seulement l’impact de la crise sanitaire sera effacé, mais le PIB mondial fin 2022 devrait dépasser pour la première fois 100.000 milliards de dollars.
Alors que dans son rapport fin 2020, le Cebr annonçait un recul du PIB mondial de 4,4%, l’impact de la crise aurait été un peu inférieur, faisant reculer le PIB de 3,2%. Une bonne nouvelle qui se cumule avec les bons chiffres de la croissance pour 2021 (5,5%, revue en hausse de 0,2%) et, surtout, de 2022 (4,2% attendus par le Cebr, en hausse de 0,8% par rapport à l’estimation précédente).
Grâce à ces deux années de croissance record, non seulement l’impact de la crise sanitaire sera effacé, mais le PIB mondial fin 2022 devrait dépasser pour la première fois 100.000 milliards de dollars.
La France va perdre une place au classement des grandes puissances économiques
Malheureusement, si le PIB atteindra de nouveaux records en 2022, le Cebr a une mauvaise nouvelle pour la France : malgré la croissance élevée en 2021, attendue à près de 6,8%, et en 2022, supérieure à 4% selon les premières estimations, l’Hexagone va céder une place au classement mondial des puissances économiques.
Dès 2022, selon le Cebr, l’Inde devrait surpasser la France, atteignant la 6e place et reléguant, de fait, l’Hexagone à la 7e. La croissance de l’Inde devrait en outre se poursuivre pour lui permettre d’atteindre, dès 2031, la 3e place du classement, devant les États-Unis qui auront d’ici-là été surpassés par la Chine. En 2030, très précisément selon le Cebr, la Chine devrait devenir officiellement la première puissance économique mondiale… avec deux ans de retard par rapport aux projections pré-pandémie.
Dès 2022, selon le Cebr, l’Inde devrait surpasser la France, atteignant la 6e place et reléguant, de fait, l’Hexagone à la 7e. La croissance de l’Inde devrait en outre se poursuivre pour lui permettre d’atteindre, dès 2031, la 3e place du classement, devant les États-Unis qui auront d’ici-là été surpassés par la Chine. En 2030, très précisément selon le Cebr, la Chine devrait devenir officiellement la première puissance économique mondiale… avec deux ans de retard par rapport aux projections pré-pandémie.