Difficile travail que d’évaluer la liberté de la presse. Si dans certains pays l’absence de médias indépendants et l’emprisonnement de journalistes rend les choses limpides, dans beaucoup d’autres c’est avant tout une question de climat politique. Travail périlleux donc, auquel s’attaque chaque année Reporter sans frontière (RSF) pour son traditionnel classement.
Pour 2018, quelques données clés sont inchangées. La Norvège est en première position, la Corée du Nord en dernière. Entre les deux, plusieurs bouleversements et évolutions méritent d’être soulignés. Parmi les remarques clés de RSF, l’association note que dans les pays démocratiques, les menaces et discours agressifs envers les journalistes se sont banalisés. Sans que l’on puisse en savoir plus sur ce qui est considéré comme une menace ou ce qui est de l’ordre de la critique. En effet, la liberté de la presse est fondamentale mais la liberté de la critiquer l’est tout autant. « Si les Etats-Unis reculent de deux places, à la 45e position, derrière la Roumanie ou le Burkina Faso, l’Europe n’est pas à l’abri des menaces proférées par les dirigeants politiques envers les médias, notamment depuis l’émergence de partis populistes usant de la rhétorique anti-médias » résume Le Monde . Quand le dirigeant de RSF, Christophe Deloire estime de son côté que « Les dirigeants politiques qui alimentent la détestation du journalisme portent une lourde responsabilité. »
Ainsi, la Serbie chute de dix places pour se fixer à la 76ème marche quand la Hongrie est en 73ème position. Et d’ailleurs, si la France grimpe de six places, c’est surtout parce que ses voisions européens chutent, la 33ème place à laquelle notre pays figure n’aurait donc rien de très glorieux. « A propos de l’Hexagone, RSF évoque les attaques régulières du président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez, à droite, et celles du chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, à gauche, alimentant un climat délétère ayant atteint « son paroxysme pendant la campagne électorale de 2017 ». « Contester aujourd’hui la légitimité du journalisme, c’est jouer avec un feu politique extrêmement dangereux », prévient M. Deloire » écrit Le Monde.
Pour 2018, quelques données clés sont inchangées. La Norvège est en première position, la Corée du Nord en dernière. Entre les deux, plusieurs bouleversements et évolutions méritent d’être soulignés. Parmi les remarques clés de RSF, l’association note que dans les pays démocratiques, les menaces et discours agressifs envers les journalistes se sont banalisés. Sans que l’on puisse en savoir plus sur ce qui est considéré comme une menace ou ce qui est de l’ordre de la critique. En effet, la liberté de la presse est fondamentale mais la liberté de la critiquer l’est tout autant. « Si les Etats-Unis reculent de deux places, à la 45e position, derrière la Roumanie ou le Burkina Faso, l’Europe n’est pas à l’abri des menaces proférées par les dirigeants politiques envers les médias, notamment depuis l’émergence de partis populistes usant de la rhétorique anti-médias » résume Le Monde . Quand le dirigeant de RSF, Christophe Deloire estime de son côté que « Les dirigeants politiques qui alimentent la détestation du journalisme portent une lourde responsabilité. »
Ainsi, la Serbie chute de dix places pour se fixer à la 76ème marche quand la Hongrie est en 73ème position. Et d’ailleurs, si la France grimpe de six places, c’est surtout parce que ses voisions européens chutent, la 33ème place à laquelle notre pays figure n’aurait donc rien de très glorieux. « A propos de l’Hexagone, RSF évoque les attaques régulières du président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez, à droite, et celles du chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, à gauche, alimentant un climat délétère ayant atteint « son paroxysme pendant la campagne électorale de 2017 ». « Contester aujourd’hui la légitimité du journalisme, c’est jouer avec un feu politique extrêmement dangereux », prévient M. Deloire » écrit Le Monde.