Le chèque alimentaire toujours pas prévu pour 2023
Simple solution de lutte contre le réchauffement climatique et d’aide aux plus démunis, le chèque alimentaire s’est retrouvé en position stratégique pour le pouvoir d’achat depuis l’explosion des prix en France. L’Insee prévoit que l’inflation dans l’alimentation atteindra plus de 10% en décembre 2022 : cumulée à la hausse des prix de l’énergie, la situation pourrait mettre en difficulté les ménages les plus pauvres.
Attendu en 2022, il n’aura pas été mis en place, remplacé pour la rentrée 2022 par un simple chèque inflation. Et le gouvernement a confirmé lundi 12 septembre 2022 qu’il ne devrait pas voir le jour en 2023. Il n’est pas intégré au budget 2023 en préparation, ce qui peut s’expliquer entre autres par la forte hausse du coût des mesures déjà adoptées et prolongées comme le bouclier tarifaire et la ristourne à la pompe.
Attendu en 2022, il n’aura pas été mis en place, remplacé pour la rentrée 2022 par un simple chèque inflation. Et le gouvernement a confirmé lundi 12 septembre 2022 qu’il ne devrait pas voir le jour en 2023. Il n’est pas intégré au budget 2023 en préparation, ce qui peut s’expliquer entre autres par la forte hausse du coût des mesures déjà adoptées et prolongées comme le bouclier tarifaire et la ristourne à la pompe.
Le gouvernement n’abandonne pas la mesure
Si elle n’est pas prévue dans la première version du budget 2023, il faudra attendre les débats au Parlement pour voir si elle ne sera pas intégrée dans la version finale, la mesure n’est pas pour autant abandonnée, souligne le gouvernement. Officiellement, le retard serait dû à des problèmes techniques, notamment concernant les destinataires du chèque mais aussi les destinataires des sommes ainsi dépensées. Le chèque alimentation devrait en effet être exclusivement utilisé pour acheter des produits sains et, surtout, locaux… et donc soutenir l’agriculture française.
D’ailleurs, la FNSEA, le principal syndicat des agriculteurs en France, n’abandonne rien. Dès lundi 12 septembre 2022, elle a déclaré qu’elle continuait de travailler pour son déploiement. Le chèque, selon la FNSEA, nécessiterait une enveloppe comprise entre 2,5 et 5,5 milliards d’euros.
D’ailleurs, la FNSEA, le principal syndicat des agriculteurs en France, n’abandonne rien. Dès lundi 12 septembre 2022, elle a déclaré qu’elle continuait de travailler pour son déploiement. Le chèque, selon la FNSEA, nécessiterait une enveloppe comprise entre 2,5 et 5,5 milliards d’euros.