Le deep Web, ou la face cachée de l’Internet. Autrement dit, pour certains, l’espace ultime de liberté sur la Toile. Ce dernier suscite bien des fantasmes, surtout en ces temps de loi sur le renseignement qui pour beaucoup, apparaît comme restrictive. Elle laisse en effet présager une surveillance accrue d’Internet.
Des étudiants de l’IEJ, l’Institut européen de journalisme, ont enquêté sur cette zone fantasmatique. Leurs recherches et conclusions ont été publiées dans Le Nouvel Observateur. Sur le deep Web, parmi des dizaines d’exemples subversifs, on pourra se procurer des armes en vente libre, de faux passeports, les services de pirates informatiques... En somme, un terrain de jeu sans limite pour la cybercriminalité.
Spécificité ? L’impossibilité d’accéder à cette partie cachée de l’Internet via les moteurs de recherches dominants et classiques, comme Yahoo ou Google. Y avoir accès, est déjà pénétrer dans un monde parallèle. Celui des networks échappant à tout contrôle et anonymes, comme la plateforme Tor.
Dans les espaces vierges qu'offre cet Internet « libre », le profil des utilisateurs n’a souvent rien de commun. Parfois s’y promènent de simples curieux, des spécialistes de la cybersécurité, de vrais cyber délinquants, des hackers, des militants, des activistes ou des geeks en puissance, juste passionnés d’informatique.
Dans tous les cas, ils peuvent entrer en contact les uns avec les autres, partager données et informations, échanger produits ou services. À plus forte raison parce qu’ils ne sont pas surveillés. La discrétion est de mise. En faisant court, le deep Web peut s’apparenter à un immense marché noir 2.0. Un genre de no man’s land numérique où tout est permis.
Avec la prochaine loi sur le renseignement, déjà vivement critiquée, Tor et ses équivalents pourrait se muer en un véritable casse-tête pour autorités et gouvernement. Ces plateformes pourraient en effet attirer de plus en plus d’internautes. En utilisant ces espaces vierges, et hors de contrôle, cela reviendrait à entrer en clandestinité. Quitter le Web « légal » afin de communiquer sans être surveillés.
Rejoindre, ce que les étudiants de l’IEJ et notamment Jérôme Wysocki, auteur de l’article pour l’Obs, qualifient de darknets : des chambres noires, comme autant de réseaux et de maillages décentralisés et privés, anonymes et impossible à tracer. Un genre de terre promise pour malfaiteurs, trafiquants, pirates, ou tout simplement, pour des utilisateurs privilégiant la protection de la vie privée.
Cette partie cachée de l’Internet, échappe en effet à tout contrôle. Les étudiants de l’IEJ ont interrogé Damien Bancal, expert en cybersécurité et responsable du site Zataz : « Ce sont des adresses qui sont impossibles à retrouver, à moins d’en connaître l’existence. Et même en sachant qu’elles existent, on ne peut y accéder sans connaître le mot de passe. » Sans être parano, on peut facilement imaginer que si le Web, et plus précisément les réseaux sociaux traditionnels sont passés au crible et lourdement surveillés par les autorités, les terroristes pourraient investir ces darknets, et leur usage se généraliser.
Des étudiants de l’IEJ, l’Institut européen de journalisme, ont enquêté sur cette zone fantasmatique. Leurs recherches et conclusions ont été publiées dans Le Nouvel Observateur. Sur le deep Web, parmi des dizaines d’exemples subversifs, on pourra se procurer des armes en vente libre, de faux passeports, les services de pirates informatiques... En somme, un terrain de jeu sans limite pour la cybercriminalité.
Spécificité ? L’impossibilité d’accéder à cette partie cachée de l’Internet via les moteurs de recherches dominants et classiques, comme Yahoo ou Google. Y avoir accès, est déjà pénétrer dans un monde parallèle. Celui des networks échappant à tout contrôle et anonymes, comme la plateforme Tor.
Dans les espaces vierges qu'offre cet Internet « libre », le profil des utilisateurs n’a souvent rien de commun. Parfois s’y promènent de simples curieux, des spécialistes de la cybersécurité, de vrais cyber délinquants, des hackers, des militants, des activistes ou des geeks en puissance, juste passionnés d’informatique.
Dans tous les cas, ils peuvent entrer en contact les uns avec les autres, partager données et informations, échanger produits ou services. À plus forte raison parce qu’ils ne sont pas surveillés. La discrétion est de mise. En faisant court, le deep Web peut s’apparenter à un immense marché noir 2.0. Un genre de no man’s land numérique où tout est permis.
Avec la prochaine loi sur le renseignement, déjà vivement critiquée, Tor et ses équivalents pourrait se muer en un véritable casse-tête pour autorités et gouvernement. Ces plateformes pourraient en effet attirer de plus en plus d’internautes. En utilisant ces espaces vierges, et hors de contrôle, cela reviendrait à entrer en clandestinité. Quitter le Web « légal » afin de communiquer sans être surveillés.
Rejoindre, ce que les étudiants de l’IEJ et notamment Jérôme Wysocki, auteur de l’article pour l’Obs, qualifient de darknets : des chambres noires, comme autant de réseaux et de maillages décentralisés et privés, anonymes et impossible à tracer. Un genre de terre promise pour malfaiteurs, trafiquants, pirates, ou tout simplement, pour des utilisateurs privilégiant la protection de la vie privée.
Cette partie cachée de l’Internet, échappe en effet à tout contrôle. Les étudiants de l’IEJ ont interrogé Damien Bancal, expert en cybersécurité et responsable du site Zataz : « Ce sont des adresses qui sont impossibles à retrouver, à moins d’en connaître l’existence. Et même en sachant qu’elles existent, on ne peut y accéder sans connaître le mot de passe. » Sans être parano, on peut facilement imaginer que si le Web, et plus précisément les réseaux sociaux traditionnels sont passés au crible et lourdement surveillés par les autorités, les terroristes pourraient investir ces darknets, et leur usage se généraliser.