Le déficit budgétaire de 2013 devrait être d’environ 74,9 milliards d’euros, soit 2,7 milliards de plus que ce que le gouvernement avait espéré. À titre de comparaison en 2012 il s’était fixé à environ 62 milliards d’euros.
Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici et le ministre délégué au Budget Bernard Cazeneuve ont publié un communiqué dans lequel ils annoncent ces chiffres. Selon eux, la « conjoncture défavorable » a eu pour conséquences des « rentrées fiscales moindres qu’escomptées. »
Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici et le ministre délégué au Budget Bernard Cazeneuve ont publié un communiqué dans lequel ils annoncent ces chiffres. Selon eux, la « conjoncture défavorable » a eu pour conséquences des « rentrées fiscales moindres qu’escomptées. »
284 milliards d’euros de recettes fiscales
La prévision du collectif budgétaire s’est avérée fausse avec une recette fiscale atteignant 284 milliards d’euros. C’est 3,5 milliards de moins que prévu.
L’impôt sur les sociétés a rapporté 2,5 milliards de moins qu’en 2012. Celui sur les revenus 1,8 milliard de moins. Le ministère de l’Economie estime que ces chiffres « s’inscrivent dans le contexte d’une croissance très faible deux années consécutives. » À l’inverse, la TVA a rapporté 600 millions d’euros de plus que prévu.
Les dépenses de l’Etat ont pourtant été encore plus faibles que prévues (600 millions de moins) grâce notamment à des taux bas pour le remboursement de la dette. Si l’on exclut la dette et les pensions les dépenses ont été d’une centaine de millions inférieures aux prévisions.
Ces chiffres sont mis en avant par le gouvernement qui veut montrer que la croissance est le principal responsable du creusement du déficit budgétaire. « Ces résultats traduisent l'engagement et l'action du gouvernement pour tenir de manière exemplaire la dépense. Du côté des recettes, les moindres rentrées n'ont en revanche pas été compensées par un effort supplémentaire afin de ne pas obérer les perspectives de reprise de la croissance » justifie le communiqué.
Dans une interview au quotidien Le Monde, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a résumé la position du gouvernement en disant que « pour pouvoir tenir nos engagements, il est décisif que la croissance reprenne. C'est la genèse du pacte de responsabilité. »
L’impôt sur les sociétés a rapporté 2,5 milliards de moins qu’en 2012. Celui sur les revenus 1,8 milliard de moins. Le ministère de l’Economie estime que ces chiffres « s’inscrivent dans le contexte d’une croissance très faible deux années consécutives. » À l’inverse, la TVA a rapporté 600 millions d’euros de plus que prévu.
Les dépenses de l’Etat ont pourtant été encore plus faibles que prévues (600 millions de moins) grâce notamment à des taux bas pour le remboursement de la dette. Si l’on exclut la dette et les pensions les dépenses ont été d’une centaine de millions inférieures aux prévisions.
Ces chiffres sont mis en avant par le gouvernement qui veut montrer que la croissance est le principal responsable du creusement du déficit budgétaire. « Ces résultats traduisent l'engagement et l'action du gouvernement pour tenir de manière exemplaire la dépense. Du côté des recettes, les moindres rentrées n'ont en revanche pas été compensées par un effort supplémentaire afin de ne pas obérer les perspectives de reprise de la croissance » justifie le communiqué.
Dans une interview au quotidien Le Monde, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a résumé la position du gouvernement en disant que « pour pouvoir tenir nos engagements, il est décisif que la croissance reprenne. C'est la genèse du pacte de responsabilité. »