L’intérêt principal du robot Perseverance est sa capacité à se déplacer rapidement et en toute autonomie. Le robot de la Nasa qui a été envoyé il y a quelques mois sur Mars va franchir une nouvelle étape en débutant ses pérégrinations en toute autonomie. « Jusqu’à présent, les ingénieurs lui tenaient encore la main : toute la planification des trajets était faite directement sur Terre. Dans un premier temps, chaque trajet était minutieusement planifié à l’aide de lunettes 3D; les équipes sur Terre pouvaient ainsi visualiser directement le terrain avoisinant, pour décider du meilleur itinéraire. Mais une telle opération prenait systématiquement trois à cinq heures par manœuvre. Désormais, Perseverance sera de plus en plus amené à le faire tout seul, comme un grand. Une évolution considérable, qui permettra d’explorer un terrain de jeu de quatre kilomètres carrés sur une période de deux mois. La NASA l’estime capable de voyager à 120 mètres par heure, soit six fois la vitesse de son prédecesseur Curiosity » nous explique Le Journal du Geek.
Grâce à un logiciel qui génère une carte 3D du terrain et décide de l’itinéraire, la machine n’aura plus besoin de pilote. Même si, étant donné les enjeux scientifiques et les centaines de millions de dollars dépensés pour cette opération, chaque déplacement sera scrupuleusement supervisé par des responsables de l’agence spatiale américaine.
Ces nouvelles possibilités de navigation sont très utiles pour remplir les objectifs scientifiques de la misions : « Cela lui permettra de s’attarder sur une zone particulière du cratère de Jezero, identifiée comme un ancien lac asséché depuis presque 4 milliards d’années. La NASA estime donc qu’il y a une possibilité d’y trouver des traces de vie passée. Elle compte donc sur son rover pour récolter de beaux souvenirs ; ces échantillons seront ensuite rapatriés vers la Terre dans une mission ultérieure pour être passés au peigne fin. Une sacrée responsabilité ! » conclue le Journal du Geek.
Grâce à un logiciel qui génère une carte 3D du terrain et décide de l’itinéraire, la machine n’aura plus besoin de pilote. Même si, étant donné les enjeux scientifiques et les centaines de millions de dollars dépensés pour cette opération, chaque déplacement sera scrupuleusement supervisé par des responsables de l’agence spatiale américaine.
Ces nouvelles possibilités de navigation sont très utiles pour remplir les objectifs scientifiques de la misions : « Cela lui permettra de s’attarder sur une zone particulière du cratère de Jezero, identifiée comme un ancien lac asséché depuis presque 4 milliards d’années. La NASA estime donc qu’il y a une possibilité d’y trouver des traces de vie passée. Elle compte donc sur son rover pour récolter de beaux souvenirs ; ces échantillons seront ensuite rapatriés vers la Terre dans une mission ultérieure pour être passés au peigne fin. Une sacrée responsabilité ! » conclue le Journal du Geek.