Le LEP : un taux d’intérêt encore soumis à l’inflation
Actuellement à un taux de 6%, le LEP est confronté à une probable réduction à 4,4% en février 2024, en raison d'une baisse de l'inflation en France. En effet, le taux du LEP est directement influencé par l'inflation. La baisse récente de l'inflation à 3,9% en octobre 2023, et les prévisions d’inflation de l’Insee qui annoncent un ralentissement, a un impact direct sur le taux du LEP.
À la différence du Livret A et du LDDS, dont les taux sont fixés à 3% jusqu'en 2025, le LEP réagit toujours aux changements de l'inflation, ce qui le rend plus attractif en périodes d'inflation élevée et potentiellement moins avantageux lorsque l'inflation baisse. Mais les épargnants ne doivent pas pour autant le fuir : avec un taux prévisionnel revu à la baisse à 4,4%, le LEP rapportera toujours plus que les deux autres livrets défiscalisés.
À la différence du Livret A et du LDDS, dont les taux sont fixés à 3% jusqu'en 2025, le LEP réagit toujours aux changements de l'inflation, ce qui le rend plus attractif en périodes d'inflation élevée et potentiellement moins avantageux lorsque l'inflation baisse. Mais les épargnants ne doivent pas pour autant le fuir : avec un taux prévisionnel revu à la baisse à 4,4%, le LEP rapportera toujours plus que les deux autres livrets défiscalisés.
La Banque de France pourrait changer la donne
La baisse à 4,4% n'est pas une certitude absolue. Des scénarios alternatifs, influencés par les recommandations de la Banque de France, pourraient voir le jour. Mais il faudra avant tout attendre le mois de janvier 2024 et les publications par l’Insee de l’inflation définitive pour le mois de décembre 2023 et l’ensemble de l’année 2023 pour le savoir. La loi impose en effet au LEP de rémunérer au moins à un niveau égal à l’inflation.
Comme pour le Livret A et le LDDS, la décision finale reviendra au gouvernement. S’il ne peut pas déroger à la règle de compensation de l’inflation, il peut décider arbitrairement d’un taux d’intérêt supérieur.
Comme pour le Livret A et le LDDS, la décision finale reviendra au gouvernement. S’il ne peut pas déroger à la règle de compensation de l’inflation, il peut décider arbitrairement d’un taux d’intérêt supérieur.