45 milliards d’euros de plus d’aides
Le Projet de loi de finances rectificative numéro 3, ou PLFR 3, prend en compte les aides annoncées pour les trois secteurs les plus touchés par la crise du covid-19 et qui sont fortement à risque face à la crise économique : le tourisme, l’automobile et l’aéronautique. Dans le PLFR 3, 45 milliards d’euros d’aides sont prévus pour ces secteurs et comprennent, entre autres, les prêts accordés par l’État à de grandes entreprises comme Renault ou encore Air France.
Cette nouvelle vague d’aides porte à 460 milliards d’euros les sommes mobilisées dans le cadre de la crise sanitaire et économique depuis leur début. Un « vaste filet de sécurité, représentant plus de 20% de notre richesse nationale », souligne le rapporteur du Budget, Laurent Saint-Martin (LREM).
Dans le détail, ces 45 milliards d’euros d’aides se divisent en 15 milliards pour le secteur aéronautique, 8 milliards pour l’automobile et 18 milliards pour le tourisme. 4,5 milliards d’euros sont en outre réservés aux collectivités locales.
Cette nouvelle vague d’aides porte à 460 milliards d’euros les sommes mobilisées dans le cadre de la crise sanitaire et économique depuis leur début. Un « vaste filet de sécurité, représentant plus de 20% de notre richesse nationale », souligne le rapporteur du Budget, Laurent Saint-Martin (LREM).
Dans le détail, ces 45 milliards d’euros d’aides se divisent en 15 milliards pour le secteur aéronautique, 8 milliards pour l’automobile et 18 milliards pour le tourisme. 4,5 milliards d’euros sont en outre réservés aux collectivités locales.
Une crise sans précédent
Alors que l’Insee ou encore la Banque de France font état de premiers signaux positifs concernant la reprise économique, et commencent même à parler d’une récession « un peu moins pire que prévu », le gouvernement préfère jouer la carte du pire, quitte à avoir une bonne surprise au final.
Ainsi, le PLFR 3 table sur une chute du PIB de l’Hexagone de 11%, comme annoncé par Bruno Le Maire, un déficit à 115% du PIB et une dette publique à 120,9% du PIB. Des niveaux historiquement hauts.
Le texte devra maintenant passer entre les mains des sénateurs avant de retourner à l’Assemblée nationale pour un dernier vote avant adoption.
Ainsi, le PLFR 3 table sur une chute du PIB de l’Hexagone de 11%, comme annoncé par Bruno Le Maire, un déficit à 115% du PIB et une dette publique à 120,9% du PIB. Des niveaux historiquement hauts.
Le texte devra maintenant passer entre les mains des sénateurs avant de retourner à l’Assemblée nationale pour un dernier vote avant adoption.