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Les Français se déclarent dépendants de leur voiture







21 Février 2024

La voiture, en France, reste un pilier de l'indépendance individuelle malgré les défis écologiques et économiques. À travers une étude récente de l'Ifop pour le club automobile Roole, on peut découvrir quel rapport entretiennent les Français avec leur voiture… et combien elle leur coûte.


Les Français dépendants de leur voiture

Selon l'étude Ifop pour Roole publiée le 20 février 2024, une majorité écrasante de Français (75%) se déclare dépendante de son véhicule pour des activités essentielles telles que le travail, les visites familiales, les courses, ou encore les loisirs. « Une forte dépendance à la voiture qui est majoritaire partout en France, mais nettement plus marquée à mesure que l'on s'éloigne des centres urbains », souligne l’étude. Cependant, cette nécessité a un coût : 65% des Français dépensent plus de 100 euros par mois en frais liés à leur véhicule, entre essence, entretien, et assurance.

Et les coûts ont augmenté, sur fond d’inflation et de hausse des prix des carburants. Les Français se montrent ingénieux. Pour réduire la facture, ils adoptent des stratégies variées : privilégier les stations-service les moins chères (77%), limiter l'usage de la voiture (77%), ou éviter les autoroutes (65%) sont des pratiques courantes.
 

Bioéthanol et pièces d’occasion : l’écologie au nom des prix

Le covoiturage, l'utilisation de pièces d'occasion, ou encore l'entretien personnel du véhicule émergent comme des solutions économiques. L'étude souligne également un intérêt croissant pour des alternatives plus respectueuses de l'environnement. Le bioéthanol, le covoiturage de longue distance sont envisagés par une part significative des sondés. Et certains Français, 24%, pensent même à gagner de l’argent en plaçant des publicités sur leur véhicule, quitte à renoncer à la beauté de ce dernier.

Toutefois, la voiture électrique reste peu appréciée, bien qu’elle coûte moins cher à utiliser, en particulier concernant l’énergie. 83% des interrogés déclarent en effet qu’ils ne changeront pas leur voiture thermique en 2024.