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Depuis bientôt deux ans on parle beaucoup des professionnels du soin. Après les premières vagues de Covid-19 le Segur sur la santé a mis en avant des revalorisations salariales et des coups de pouces divers. Mais de ce débat, les ambulanciers se sont sentis exclus, eux qui ne sont pas considérés soignants. « Ils ne veulent plus être considérés comme de simples « conducteurs ». Les ambulanciers de la fonction publique hospitalière sont appelés à la grève ce mardi par plusieurs syndicats du secteur, pour réclamer un changement de statut ainsi qu'une revalorisation salariale. Une manifestation devant le ministère de la Santé à Paris est prévue à la mi-journée, où leurs représentants doivent être reçus par Olivier Véran. Les ambulanciers hospitaliers estiment avoir été les « oubliés » du Ségur de la santé. Ils affirment ne pas avoir été entendus sur leur principale revendication, qu'ils martèlent depuis des années : leur reconnaissance comme « soignants », et non plus comme des personnels de la «l ogistique ». Les syndicats (CGT, FO et SUD santé-sociaux) demandent notamment la suppression du terme « conducteurs » de leur dénomination » rapporte Le Figaro.
Ils demandent à intégrer la catégorie B des fonctionnaires, celle des aides-soignants et à percevoir ainsi un salaire plus important. Les syndicats affirment que le ministre n’est pas hostile à cette évolution de leur statut. Tandis que les ambulanciers demandent à ce que leur formation évolue pour que les évolutions de carrières soient plus faciles. « Cette journée de grève devrait avoir peu d'impact sur les patients, en raison des réquisitions d'ambulances que peuvent décréter les préfectures pour continuer à assurer les transports sanitaires urgents. Selon l'Association française des ambulanciers Smur et hospitaliers (Afash), il y a actuellement entre 2500 et 3000 ambulanciers publics en France », précise le quotidien face aux inquiétudes éventuelles de manque de personnel dans une contexte de tension épidémique.
Ils demandent à intégrer la catégorie B des fonctionnaires, celle des aides-soignants et à percevoir ainsi un salaire plus important. Les syndicats affirment que le ministre n’est pas hostile à cette évolution de leur statut. Tandis que les ambulanciers demandent à ce que leur formation évolue pour que les évolutions de carrières soient plus faciles. « Cette journée de grève devrait avoir peu d'impact sur les patients, en raison des réquisitions d'ambulances que peuvent décréter les préfectures pour continuer à assurer les transports sanitaires urgents. Selon l'Association française des ambulanciers Smur et hospitaliers (Afash), il y a actuellement entre 2500 et 3000 ambulanciers publics en France », précise le quotidien face aux inquiétudes éventuelles de manque de personnel dans une contexte de tension épidémique.