L’investissement coûte cher à Uber. Au dernier trimestre 2018, la société annonce qu’elle a perdu 865 millions de dollars. Un chiffre d’autant plus important qu’au trimestre précédent une perte de 1,1 milliard de dollars avait été publié. Le chiffre d’affaire a beau croitre de 2,3% la situation financière n’est toujours pas à l’équilibre. Cette situation est d’autant plus paradoxale qu’Uber VTC annonce des chiffres extrêmement solides. 14,2 milliards de dollars de commission soit une augmentation de 11% par rapport au trimestre précédent. Une progression solide mais qui ne permet pas de financer les efforts et investissements des activités en développement.
« Sur l'ensemble de 2018, la croissance de l'activité est au rendez-vous, avec un chiffre d'affaires en hausse de 46%, à 11,4 milliards de dollars. La perte cumulée se monte à 370 millions de dollars, en très nette baisse. Mais elle s'explique par un gain exceptionnel de 2,5 milliards de dollars relatif à la vente de ses activités en Asie du Sud-Est (à son concurrent Grab) et en Russie (à un autre concurrent local, Yandex) » précise Le Figaro. Et d’ajouter que « La plateforme est assez logiquement dans le rouge. Elle mène de front une politique d'investissements tous azimuts, notamment dans les livraisons de repas (Uber Eats), les vélos électriques ou les trottinettes électriques (Jump pour les deux). Elle consent également de lourds investissements financiers dans la voiture autonome. »
Puisque la société n’est pas côté en bourse, Uber n’est pas dans l’obligation de publier les résultats activité par activité. Elle ne l’a pas fait et il n’est donc pas possible d’estimer ce qui est le plus plombant pour ses résultats globaux. Sans aucun doute, les fonds pour des voitures autonomes sont un gouffre qui ne rapporte rien. Mais pour investir sur l’avenir, le groupe se permet quelques trimestres dans le rouge. D’autant que la fragilité du marché VTC pourrait bien finir par remettre en question l’activité locomotive d’Uber.
« Sur l'ensemble de 2018, la croissance de l'activité est au rendez-vous, avec un chiffre d'affaires en hausse de 46%, à 11,4 milliards de dollars. La perte cumulée se monte à 370 millions de dollars, en très nette baisse. Mais elle s'explique par un gain exceptionnel de 2,5 milliards de dollars relatif à la vente de ses activités en Asie du Sud-Est (à son concurrent Grab) et en Russie (à un autre concurrent local, Yandex) » précise Le Figaro. Et d’ajouter que « La plateforme est assez logiquement dans le rouge. Elle mène de front une politique d'investissements tous azimuts, notamment dans les livraisons de repas (Uber Eats), les vélos électriques ou les trottinettes électriques (Jump pour les deux). Elle consent également de lourds investissements financiers dans la voiture autonome. »
Puisque la société n’est pas côté en bourse, Uber n’est pas dans l’obligation de publier les résultats activité par activité. Elle ne l’a pas fait et il n’est donc pas possible d’estimer ce qui est le plus plombant pour ses résultats globaux. Sans aucun doute, les fonds pour des voitures autonomes sont un gouffre qui ne rapporte rien. Mais pour investir sur l’avenir, le groupe se permet quelques trimestres dans le rouge. D’autant que la fragilité du marché VTC pourrait bien finir par remettre en question l’activité locomotive d’Uber.