Les GAFA ont beau être des sociétés mondiales, leur origine et culture américaine se rappelle régulièrement à elles. Alors qu’on se souvient de l’admonestation de Mark Zuckerberg sur le traitement des données, c’est au tour des quatre PDF des GAFA d’être convoqués par la Chambre des représentants des Etats-unis. Plus précisément, c’est la commission des affaires judiciaires qui veut récolter leurs dépositions dans le cadre d’un travail parlementaire sur la concurrence.
« L’audition de Sundar Pichai (Google), Jeff Bezos, Mark Zuckerberg (Facebook) et Tim Cook (Apple) doit permettre d’obtenir des dépositions précises sur de possibles abus de position dominante de leur entreprise sur les marchés numériques, sujet de l’enquête parlementaire ouverte par le sous-comité en juin 2019. Mais la session pourrait aussi être l’occasion pour certains élus de chercher avant tout à afficher devant les médias leur hostilité envers le secteur de la « Big Tech » » analyse Le Monde .
Pour les observateurs du monde entier, cette convocation rappelle une réalité trop souvent oubliée des observateurs de la mondialisation. Malgré les organisations internationales des compagnies, leurs dispositifs fiscaux et commerciaux répartis aux quatre coins de la planète et l’impression qu’ils sont des mastodontes inatteignables, les entreprises gardent toujours un lien de dépendance avec les autorités du pays qui les a vu naitre. A ce titre, les Etats-Unis qui contrairement à la Chine n’ont pas le contrôle direct sur les géants de la tech, démontrent qu’ils ont tout de même quelques prises sur leurs champions internationaux.
« Après l’audition, le sous-comité rendra un rapport et pourrait prôner des lois pour réguler certaines activités de ces groupes ultrapuissants, ou limiter leur capacité à racheter des entreprises. Même sans aller jusque-là, l’audition pourrait influencer les enquêtes antitrust ouvertes en parallèle, au niveau fédéral, par le département de la justice contre Google et par le régulateur du commerce FTC contre Facebook, Amazon et Apple, mais aussi au niveau local, par les procureurs des Etats américains contre Google et Facebook. Les GAFA sont en effet tous dans le viseur, pour des motifs différents » rappelle Le Monde, avant de détailler les différentes critiques formulées à l’encontre de chaque groupe.
« L’audition de Sundar Pichai (Google), Jeff Bezos, Mark Zuckerberg (Facebook) et Tim Cook (Apple) doit permettre d’obtenir des dépositions précises sur de possibles abus de position dominante de leur entreprise sur les marchés numériques, sujet de l’enquête parlementaire ouverte par le sous-comité en juin 2019. Mais la session pourrait aussi être l’occasion pour certains élus de chercher avant tout à afficher devant les médias leur hostilité envers le secteur de la « Big Tech » » analyse Le Monde .
Pour les observateurs du monde entier, cette convocation rappelle une réalité trop souvent oubliée des observateurs de la mondialisation. Malgré les organisations internationales des compagnies, leurs dispositifs fiscaux et commerciaux répartis aux quatre coins de la planète et l’impression qu’ils sont des mastodontes inatteignables, les entreprises gardent toujours un lien de dépendance avec les autorités du pays qui les a vu naitre. A ce titre, les Etats-Unis qui contrairement à la Chine n’ont pas le contrôle direct sur les géants de la tech, démontrent qu’ils ont tout de même quelques prises sur leurs champions internationaux.
« Après l’audition, le sous-comité rendra un rapport et pourrait prôner des lois pour réguler certaines activités de ces groupes ultrapuissants, ou limiter leur capacité à racheter des entreprises. Même sans aller jusque-là, l’audition pourrait influencer les enquêtes antitrust ouvertes en parallèle, au niveau fédéral, par le département de la justice contre Google et par le régulateur du commerce FTC contre Facebook, Amazon et Apple, mais aussi au niveau local, par les procureurs des Etats américains contre Google et Facebook. Les GAFA sont en effet tous dans le viseur, pour des motifs différents » rappelle Le Monde, avant de détailler les différentes critiques formulées à l’encontre de chaque groupe.