Est-ce que la démarche s’est normalisée ? Ou est ce qu’il y a de plus en plus de cas ? Ce qui est certain c’est que l’outil de mesure que sont les alertes a enregistré une forte augmentation. « 4.710 signalements pour atteintes à la laïcité à l'école ont été recensés en 2022, soit une hausse de 150% en un an. Selon une note des services de l'État qu'Europe 1 s'est procurée, les atteintes à la laïcité à l’école sont en constante augmentation depuis l'assassinat de Samuel Paty en octobre 2020. L'une des raisons de cette augmentation est le port de tenues et de signes religieux non conformes à la loi de 2004, relative au respect du principe de laïcité dans les écoles. En 2022-2023, la majorité des académies ont ainsi procédé à des signalements sur le port d'abayas pour les jeunes filles, ou de kamis pour les garçons », rapporte Europe 1.
« Selon une note des services de l'État, ces faits sont en constante augmentation depuis le premier trimestre de l'année scolaire 2021-2022 (347 signalements entre septembre et novembre 2021), jusqu’à représenter au dernier trimestre 2023 (avril-juillet) 49 % des signalements, soit 923 faits recensés. Pour expliquer cette hausse, le ministère de l'Éducation nationale met en avant trois facteurs principaux. Tout d'abord, "une évolution significative au sein de la jeunesse de la place accordée à la religion" et une "vision à l'anglo-saxonne de la laïcité". Autrement dit, à l'opposé du modèle assimilationniste », poursuit la radio.
Les alertes sont souvent concentrées sur des zones ou des établissements particulièrement touchés. « Au total, 150 établissements sont concernés sur tout le territoire, avec pour certains d'entre eux, précise la note, une situation "très difficile". Une académie relève ainsi que le "nombre de jeunes filles portant de telles tenues au sein d'un même établissement est parfois relativement important (supérieur à 30 par jours)". Certaines académies insistent sur la nouveauté du phénomène. "C’est la première année où le nombre de signalements est aussi intense", indique ainsi un rectorat », continue Europe 1.
« Selon une note des services de l'État, ces faits sont en constante augmentation depuis le premier trimestre de l'année scolaire 2021-2022 (347 signalements entre septembre et novembre 2021), jusqu’à représenter au dernier trimestre 2023 (avril-juillet) 49 % des signalements, soit 923 faits recensés. Pour expliquer cette hausse, le ministère de l'Éducation nationale met en avant trois facteurs principaux. Tout d'abord, "une évolution significative au sein de la jeunesse de la place accordée à la religion" et une "vision à l'anglo-saxonne de la laïcité". Autrement dit, à l'opposé du modèle assimilationniste », poursuit la radio.
Les alertes sont souvent concentrées sur des zones ou des établissements particulièrement touchés. « Au total, 150 établissements sont concernés sur tout le territoire, avec pour certains d'entre eux, précise la note, une situation "très difficile". Une académie relève ainsi que le "nombre de jeunes filles portant de telles tenues au sein d'un même établissement est parfois relativement important (supérieur à 30 par jours)". Certaines académies insistent sur la nouveauté du phénomène. "C’est la première année où le nombre de signalements est aussi intense", indique ainsi un rectorat », continue Europe 1.