Politique
SNCF : deux jours de grève, puis une grève illimitée ?
Malgré la forte mobilisation du 19 janvier 2023, le gouvernement maintient son texte de loi sur la réforme des retraites, largement refusé par les Français. Une nouvelle journée de mobilisation est annoncée par le front, uni, des syndicats pour le 31 janvier 2023. Mais à la SNCF, la CGT Cheminots et SUD-rail préparent déjà la suite des événements.
Dans un tract diffusé mardi 24 janvier 2023, les deux syndicats, représentant plus de 50% du personnel, appellent à deux journées de mobilisation, les 7 et 8 février 2023. Une première mobilisation en semaine durant les vacances de février qui commencent le 4 février 2023 et qui, selon les zones, se termineront le 5 mars 2023.
Dans un tract diffusé mardi 24 janvier 2023, les deux syndicats, représentant plus de 50% du personnel, appellent à deux journées de mobilisation, les 7 et 8 février 2023. Une première mobilisation en semaine durant les vacances de février qui commencent le 4 février 2023 et qui, selon les zones, se termineront le 5 mars 2023.
Une grève illimité au moment des congés des Parisiens ?
Cet appel à la mobilisation n’a pour l’instant pas été suivi par les autres syndicats en France. Ces derniers attendent le résultat de la mobilisation du 31 janvier 2023 avant de se prononcer. Mais l’appel du 24 janvier 2023 est déjà une réponse au gouvernement : le matin même, sur FranceInfo, Clément Beaune, ministre des Transports, appelait les syndicats à ne pas empêcher les Français de partir en vacances.
Or, c’est bien ce que semblent vouloir faire les syndicats de la SNCF. Après les deux premiers jours de mobilisation de février 2023, une grève de 24 heures reconductible (et donc illimitée) pourrait être lancée. Et ce dès la mi-février, selon le tract diffusé, soit au moment où la zone B, qui englobe la région parisienne, commence sa période de congés.
Or, c’est bien ce que semblent vouloir faire les syndicats de la SNCF. Après les deux premiers jours de mobilisation de février 2023, une grève de 24 heures reconductible (et donc illimitée) pourrait être lancée. Et ce dès la mi-février, selon le tract diffusé, soit au moment où la zone B, qui englobe la région parisienne, commence sa période de congés.