Joshua Cohen
Le monde 2.0 ? On parle d’une société narcissique. Et on n’a pas tort ! On se regarde le nombril et pire, on écrit des romans en direct sur Internet. C’est ce qu’a fait l’Américain Joshua Cohen, pendant cinq jours. Performance, recherche du buzz, expérience ? Un peu des trois à la fois. Dans tous les cas, l’auteur de 35 ans, s’est attaché un vaste public pour assister à l’écriture en ligne de son roman : tout Internet. Qui dit mieux ? Moi, j’aurais tendance à dire « au secours », mais bon…
À raison de cinq heures par jour, Joshua Cohen écrit donc son roman en temps réel sur le site Internet www.pckwck.com. Il s'y colle tous les jours, de 13 heures à 18 heures, soit de 19 heures à minuit pour l’heure française. En direct, il écrit, rature, efface, copie et colle… Comme l’interaction est une valeur phare, le spectateur qui n’a rien à faire d’autre de ses journées, est invité à commenter en live le texte work in progress en envoyant de petits cœurs ou autre. On peut aussi saluer Joshua Cohen qui répond, ses sessions d’écriture étant évidemment filmées par une webcam.
On sait déjà qu’en France, le marché étant tel, des maisons d’édition s’offrent les services de scouts pour scruter le Web, éplucher les blogs, et dénicher la prochaine Anna Todd ou Marie Lopez alias #EnjoyMarie. Avec Joshua Cohen qui est publié en France par Le Nouvel Attila, c’est l’exposition et l’interaction poussées à leur maximum. Joshua Cohen « tricote » donc son texte au milieu des cœurs ou de commentaires plus acerbes. Au Washington Post, il explique : « c’est assez difficile d’écrire au milieu de tous ces cœurs. » Tiens donc. En parallèle, Hey Harry Hey Mathilda de Rachel Hulin, le premier roman publié sur Instagram est également en train de prendre forme. Et la littérature dans tout ça ? La quoi ?
À raison de cinq heures par jour, Joshua Cohen écrit donc son roman en temps réel sur le site Internet www.pckwck.com. Il s'y colle tous les jours, de 13 heures à 18 heures, soit de 19 heures à minuit pour l’heure française. En direct, il écrit, rature, efface, copie et colle… Comme l’interaction est une valeur phare, le spectateur qui n’a rien à faire d’autre de ses journées, est invité à commenter en live le texte work in progress en envoyant de petits cœurs ou autre. On peut aussi saluer Joshua Cohen qui répond, ses sessions d’écriture étant évidemment filmées par une webcam.
On sait déjà qu’en France, le marché étant tel, des maisons d’édition s’offrent les services de scouts pour scruter le Web, éplucher les blogs, et dénicher la prochaine Anna Todd ou Marie Lopez alias #EnjoyMarie. Avec Joshua Cohen qui est publié en France par Le Nouvel Attila, c’est l’exposition et l’interaction poussées à leur maximum. Joshua Cohen « tricote » donc son texte au milieu des cœurs ou de commentaires plus acerbes. Au Washington Post, il explique : « c’est assez difficile d’écrire au milieu de tous ces cœurs. » Tiens donc. En parallèle, Hey Harry Hey Mathilda de Rachel Hulin, le premier roman publié sur Instagram est également en train de prendre forme. Et la littérature dans tout ça ? La quoi ?