François Villeroy de Galhau prépare les esprits à une hausse des taux
Pixabay/USA-Reiseblogger
Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 31 mai 2022 afin de présenter le rapport annuel de l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution), le gouverneur de la Banque de France a commenté rapidement les données de l’inflation publiées quelques heures auparavant par l’Insee. François Villeroy de Galhau estime qu’il « faut s’attendre à une nouvelle hausse du taux du Livret A ».
La prochaine date de revalorisation des taux d’intérêt des livrets défiscalisés tombe le 1er août 2022 et le gouverneur de la Banque de France semble préparer les esprits à ce que sa recommandation penche vers une hausse des taux. Ce serait alors la deuxième hausse de 2022, le taux du Livret A et du Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) ayant été porté à 1% le 1er février 2022.
La prochaine date de revalorisation des taux d’intérêt des livrets défiscalisés tombe le 1er août 2022 et le gouverneur de la Banque de France semble préparer les esprits à ce que sa recommandation penche vers une hausse des taux. Ce serait alors la deuxième hausse de 2022, le taux du Livret A et du Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) ayant été porté à 1% le 1er février 2022.
Le problème de la consommation pour le gouvernement
La Banque de France rendra sa recommandation mi-juillet 2022, en se basant sur les données définitives de l’inflation de juin 2022 de l’Insee. Toutefois, cette recommandation n’est pas contraignante pour le gouvernement qui peut décider de la suivre ou non. Or, ce dernier devra faire un choix stratégique.
Les Français ont pour coutume de sur-épargner à la suite d’une hausse des taux d’intérêt, ce qui entraîne une baisse de la consommation des ménages. Or, celle-ci est en forte baisse et l’inflation élevée n’aide pas à inverser la tendance ; une mauvaise nouvelle alors que la consommation est le moteur de l’économie française.
L’augmentation du taux des livrets défiscalisés pourrait donc exacerber la tendance à la non-consommation, mais la non-augmentation du taux risque d’être mal perçue par les Français qui font face à l’inflation. Un véritable dilemme à venir pour l’exécutif...
Les Français ont pour coutume de sur-épargner à la suite d’une hausse des taux d’intérêt, ce qui entraîne une baisse de la consommation des ménages. Or, celle-ci est en forte baisse et l’inflation élevée n’aide pas à inverser la tendance ; une mauvaise nouvelle alors que la consommation est le moteur de l’économie française.
L’augmentation du taux des livrets défiscalisés pourrait donc exacerber la tendance à la non-consommation, mais la non-augmentation du taux risque d’être mal perçue par les Français qui font face à l’inflation. Un véritable dilemme à venir pour l’exécutif...