Outre la limitation de la consommation de tabac et d’alcool permet de diminuer les risques, diminuer la quantité d’aliments transformés aussi peut permettre de diminuer les chances de développer des cancers. « Une étude publiée cette semaine dans The Lancet Planetary Health met en évidence le rôle moins documenté des aliments et des boissons transformés – qui se caractérisent notamment par un apport énergétique élevé, une faible qualité nutritionnelle et la présence d'ingrédients non retrouvés dans les cuisines domestiques.
Coordonné par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) à Lyon, ce travail suggère que la substitution de 10 % d’aliments de ce type par une quantité équivalente de produits simples, peu transformés, comme des fruits et des légumes, des céréales ou du lait, réduirait le risque de plusieurs cancers (notamment du côlon, du sein chez la femme ménopausée et du foie). Les scientifiques voient dans ces résultats « une piste importante à creuser pour les stratégies publiques de prévention du cancer » », rapporte Le Figaro .
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont appuyés sur les catégories Nova qui classent de 1 à 4 les aliments en fonctions de leur transformation. De Nova 1 pour les produits bruts type légumes ou céréales Nova 1 jusqu’à Nova 4 pour les plus transformés type plats préparés ou pâtisseries industrielles.
« Ici, l’équipe de Nathalie Kliemann, épidémiologiste à la notoriété internationale, a exploité le suivi au long cours de 450.000 personnes, en bonne santé au moment de leur entrée dans l’étude, dans dix pays européens. Forts de cette puissance statistique, les chercheurs ont examiné le lien avec le risque de cancer pour chaque catégorie d’aliments. « Sans surprise, ils constatent que les produits de la catégorie Nova 1 sont associés à une diminution du risque », note Mathilde His, chercheuse en épidémiologie au département prévention, cancer et environnement du Centre Léon Bérard à Lyon. Les scientifiques ont veillé à écarter d’autres facteurs de risque, comme la consommation d’alcool - qui est aussi un aliment transformé », ajoute le quotidien français.
Coordonné par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) à Lyon, ce travail suggère que la substitution de 10 % d’aliments de ce type par une quantité équivalente de produits simples, peu transformés, comme des fruits et des légumes, des céréales ou du lait, réduirait le risque de plusieurs cancers (notamment du côlon, du sein chez la femme ménopausée et du foie). Les scientifiques voient dans ces résultats « une piste importante à creuser pour les stratégies publiques de prévention du cancer » », rapporte Le Figaro .
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont appuyés sur les catégories Nova qui classent de 1 à 4 les aliments en fonctions de leur transformation. De Nova 1 pour les produits bruts type légumes ou céréales Nova 1 jusqu’à Nova 4 pour les plus transformés type plats préparés ou pâtisseries industrielles.
« Ici, l’équipe de Nathalie Kliemann, épidémiologiste à la notoriété internationale, a exploité le suivi au long cours de 450.000 personnes, en bonne santé au moment de leur entrée dans l’étude, dans dix pays européens. Forts de cette puissance statistique, les chercheurs ont examiné le lien avec le risque de cancer pour chaque catégorie d’aliments. « Sans surprise, ils constatent que les produits de la catégorie Nova 1 sont associés à une diminution du risque », note Mathilde His, chercheuse en épidémiologie au département prévention, cancer et environnement du Centre Léon Bérard à Lyon. Les scientifiques ont veillé à écarter d’autres facteurs de risque, comme la consommation d’alcool - qui est aussi un aliment transformé », ajoute le quotidien français.