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Wagner est une véritable obsession pour les autorités françaises. La simple éventualité d’un partenariat avec les autorités maliennes a donné lieu à un exceptionnel coup de poing sur la table. « Les autorités françaises se sont ouvertement inquiétées mardi 14 septembre des discussions entre Bamako et la société privée russe Wagner, avertissant qu'un déploiement de ces paramilitaires au Mali pourrait entraîner un retrait des troupes françaises, qui y combattent depuis huit ans les groupes djihadistes. Une implication de la société privée russe Wagner au Mali serait « incompatible » avec le maintien d'une force française, a averti mardi le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, devant la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale » raconte Le Figaro. Un message déjà martelé par la ministre des Armées, Florence Parly.
L’existence d’échanges entre la société militaire russe et le gouvernement malien a été confirmé par ce dernier. Mais si aucun contrat n’a été signé, une collaboration avec une société qui a été montré du doigt par de nombreux rapports pour des exactions et comportements alignés avec Moscou dans des intérêts antagonistes à ceux de la France est une ligne jaune à ne pas dépasser pour la France. « Si le scénario Wagner se concrétisait, un départ rapide des troupes françaises du Mali vers le Niger voisin serait étudié, affirme-t-on de source française. En cas d'intervention russe au Mali, s'alarme-t-elle, «les États-Unis arrêteraient tout» sur place, privant la France de moyens cruciaux, et «certains pays européens pourraient aussi décider de se désengager», alors que Paris s'évertue depuis deux ans à les convaincre de rejoindre le groupement de forces spéciales Takuba, une force de 500 hommes dédié à l'accompagnement au combat des soldats maliens. Le groupe Wagner, avec qui Moscou dément tout lien, fournit des services de maintenance d'équipements militaires et de formation mais est également accusé de mercenariat et suspecté d'appartenir à un homme d'affaires proche du Kremlin, Evguéni Prigojine » ajoute l’AFP.
L’existence d’échanges entre la société militaire russe et le gouvernement malien a été confirmé par ce dernier. Mais si aucun contrat n’a été signé, une collaboration avec une société qui a été montré du doigt par de nombreux rapports pour des exactions et comportements alignés avec Moscou dans des intérêts antagonistes à ceux de la France est une ligne jaune à ne pas dépasser pour la France. « Si le scénario Wagner se concrétisait, un départ rapide des troupes françaises du Mali vers le Niger voisin serait étudié, affirme-t-on de source française. En cas d'intervention russe au Mali, s'alarme-t-elle, «les États-Unis arrêteraient tout» sur place, privant la France de moyens cruciaux, et «certains pays européens pourraient aussi décider de se désengager», alors que Paris s'évertue depuis deux ans à les convaincre de rejoindre le groupement de forces spéciales Takuba, une force de 500 hommes dédié à l'accompagnement au combat des soldats maliens. Le groupe Wagner, avec qui Moscou dément tout lien, fournit des services de maintenance d'équipements militaires et de formation mais est également accusé de mercenariat et suspecté d'appartenir à un homme d'affaires proche du Kremlin, Evguéni Prigojine » ajoute l’AFP.