Netflix rend possible ce que ni le cinéma ni les producteurs de télévision pouvaient faire. Un positionnement qui fait que David Fincher se sent particulièrement bien avec la plateforme de vidéos en ligne. Avec leur dernière collaboration « Mindhunter », le réalisateur de Seven ou Zodiac montre qu’il a encore des envies inassouvies d’exploration de personnages de tueurs en série.
L’histoire, tirée du livre « Mindhunter : Inside the FBI’s Elite Serial Crime Unit » de John Douglas et Mark Olshaker, est celle d’un agent du FBI qui remet en question les méthode de l’institution. Le jeune agent spécial réalise que les méthodes de compréhension des criminels avec l’étude du mobile simpliste ne permettent pas de comprendre les « tueurs en séquence ». C’est donc l’histoire de cet agent qui obstinément veut en savoir plus sur le fonctionnement de ceux que l’on met dans la catégorie des « déviants ». Aidé par son collègue, plus brute de décoffrage mais plus humain, il va la rencontre des pires tueurs et des pires sadiques pour comprendre les raisons et écouter leurs justifications.
Se succèdent ainsi les figures de tueurs en séries les plus originaux les uns que les autres. En les observant assis derrière une table et non les outils sanguinolents de leur barbarie à la main, la série semble avoir compris que le spectateur ne cherche plus à voir du gore. Avec tout de même son lot d’images morbides, « Mindhunter » n’est pas une série d’horreur mais la quintessence du polar psychologique. « Contrairement à un film comme Le Silence des agneaux, qui trace au sol une ligne de démarcation entre nous et les tueurs psychopathes, Mindhunter cherche à comprendre ce qui nous rapproche d’eux. Pourquoi sommes-nous gênés de partager des espaces exigus avec des inconnus ? Qu’est-ce qui nous pousse à agir en dehors des clous et à nous comporter parfois d’une manière qui ne nous ressemble pas ? Soit très exactement ce qui travaille en profondeur le cinéma de Fincher depuis quelques films ; l’ordre, le tissu collectif, l’homme en tant qu’animal social et spongieux. Il ne signe que quatre épisodes sur dix mais Mindhunter est sans doute le truc le plus fincherien qu’il ait jamais fait » résume très justement le site spécialisé Première.
L’histoire, tirée du livre « Mindhunter : Inside the FBI’s Elite Serial Crime Unit » de John Douglas et Mark Olshaker, est celle d’un agent du FBI qui remet en question les méthode de l’institution. Le jeune agent spécial réalise que les méthodes de compréhension des criminels avec l’étude du mobile simpliste ne permettent pas de comprendre les « tueurs en séquence ». C’est donc l’histoire de cet agent qui obstinément veut en savoir plus sur le fonctionnement de ceux que l’on met dans la catégorie des « déviants ». Aidé par son collègue, plus brute de décoffrage mais plus humain, il va la rencontre des pires tueurs et des pires sadiques pour comprendre les raisons et écouter leurs justifications.
Se succèdent ainsi les figures de tueurs en séries les plus originaux les uns que les autres. En les observant assis derrière une table et non les outils sanguinolents de leur barbarie à la main, la série semble avoir compris que le spectateur ne cherche plus à voir du gore. Avec tout de même son lot d’images morbides, « Mindhunter » n’est pas une série d’horreur mais la quintessence du polar psychologique. « Contrairement à un film comme Le Silence des agneaux, qui trace au sol une ligne de démarcation entre nous et les tueurs psychopathes, Mindhunter cherche à comprendre ce qui nous rapproche d’eux. Pourquoi sommes-nous gênés de partager des espaces exigus avec des inconnus ? Qu’est-ce qui nous pousse à agir en dehors des clous et à nous comporter parfois d’une manière qui ne nous ressemble pas ? Soit très exactement ce qui travaille en profondeur le cinéma de Fincher depuis quelques films ; l’ordre, le tissu collectif, l’homme en tant qu’animal social et spongieux. Il ne signe que quatre épisodes sur dix mais Mindhunter est sans doute le truc le plus fincherien qu’il ait jamais fait » résume très justement le site spécialisé Première.