Mieux que Disneyworld
La France est bel et bien, la première destination touristique mondiale avec près de 85 millions de visiteurs étrangers. « Le marché asiatique enregistre une hausse spectaculaire de plus de 16% », s’est d’ailleurs félicité Laurent Fabius. Plutôt rassurant quant on sait que Paris a été reproduit dans une version carton-pâte de 7000 hectares, afin de satisfaire les Chinois qui estimait notre capitale trop lointaine ou trop chère. Mais la France dispose de sérieux atouts : elle recèle de châteaux, d’églises, et même de grottes préhistoriques qui font la joie des touristes étrangers. « Et ce patrimoine est en très bon état, car beaucoup de monuments ont été restaurés et sont mis en valeur par un bel éclairage et des espaces verts bien entretenus », précise Guy Raffour, PDG du cabinet d’études marketing Raffour, spécialisé dans le tourisme.
De plus, « rares sont les pays qui offrent un tel choix de destinations, avec des identités régionales fortes. En 300 km, on peut totalement changer de paysage », souligne encore Guy Raffour. Car les touristes ne se limitent plus à la visite de notre capitale et sont également curieux de découvrir un bout de nos terroirs. Reims, Deauville, Bordeaux ou St Tropez sont ainsi des destinations emblématiques pour les étrangers. En outre, la France jouit d’une position géographique stratégique : nichée en plein cœur de l’Europe, elle est un lieu d’escale privilégié, d’autant que le pays est desservi par de nombreux aéroports disséminés sur tout le territoire. Et si la France reste « numéro un dans le domaine du rêve » selon Atout France, l’agence de promotion du tourisme en France, c’est aussi pour un certain art de vivre. Dans ce contexte, la gastronomie joue un rôle assez savoureux.
Bon appétit !
« Les grands chefs comme Ducasse ou Robuchon s’exportent bien et contribuent à entretenir cette excellente image de la cuisine française », précise Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme. Si les grands chefs ont la côte, les touristes s’arrachent également nos spécialités du quotidien. « Aujourd’hui, je vais manger de la "French baguette" pour la première fois, c’est un grand jour », s’émeut un jeune Californien. « Baguette » et « croissant » font d’ailleurs partie du vocabulaire « de survie » au pays de la gastronomie. Le vin et le champagne sont également très prisés par les étrangers, qui viennent en France à la recherche de nouvelles expériences gustatives. En ce sens, l’œnotourisme connait un véritable essor depuis quelques années.
Et qui dit vin, dit forcément fromage. Ce duo de choc est souvent la pierre angulaire de dîners interminables, que les Américains ou Allemands peinent à comprendre mais se plaisent à tester. Pas étonnant donc, que l’on trouve non loin de Laval, le Lactopôle, le plus grand musée laitier et fromager du monde. Obsessionnels, les Français ? Il s’agit surtout de valoriser et défendre notre patrimoine gastronomique que nous envient nombre de pays. Créé par Lactalis, leader mondial des produits laitiers, le Lactopôle fait donc la part belle aux nombreuses spécialités laitières. Fruits d’une longue histoire bien française, elles illustrent la diversité de notre patrimoine culinaire et incarnent le savoir-faire de nos régions, de la Franche Comté à la Normandie. Au cœur de la Cité du lait, Lactalis explique notamment la genèse de l’emblématique camembert, produit fondateur pour l’entreprise. Autre exemple, le macaron, magnifié par Sophia Coppola et sa « Marie-Antoinette », lascive, se délectant de ces pâtisseries. Les macarons ont fait la renommée internationale de pâtissiers comme Ladurée (que Marie Antoinette n’a malheureusement pas connu) et illustrent bien la synthèse entre la gastronomie et l’idée d’un certain art de vivre à la française. Ils dépeignent une image très romantique, voir romanesque de la France que les étrangers s’arrachent.
So romantic
Car l’attrait de la France, c’est bien ce mélange (d)étonnant, pétri d’histoire et de culture. « L’histoire de France et ses écrivains sont connus dans le monde entier et beaucoup de touristes ont envie de les approcher de près », constate Guy Raffour. La France permet un formidable jeu de rôle où, tour à tour, les touristes peuvent plonger dans l’univers germanopratin cher à Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre ou découvrir les fantaisies de Montmartre croquées par Monet ou Toulouse-Lautrec. Et nombreux sont les artistes à avoir trouvé refuge au « pays des Arts ». Woody Allen s’est d’ailleurs amusé dans son « Midnight in Paris » à illustrer cette richesse : son personnage côtoie tour à tour Matisse, Hemingway ou Joséphine Baker.
Et la France a su capitaliser sur ce patrimoine artistique pour en faire une vitrine aussi alléchante que celle de ces maisons de couture historiques. « Nous avons un grand savoir-faire en matière de festivals et de manifestations culturelles qui est reconnu dans le monde entier », ajoute Guy Raffour. Reste à continuer de faire vivre ce patrimoine afin que les étrangers ne se détournent pas du « petit café comptoir » ou du « petit ballon de rouge » qui font aussi toute la singularité de notre pays.
La France est bel et bien, la première destination touristique mondiale avec près de 85 millions de visiteurs étrangers. « Le marché asiatique enregistre une hausse spectaculaire de plus de 16% », s’est d’ailleurs félicité Laurent Fabius. Plutôt rassurant quant on sait que Paris a été reproduit dans une version carton-pâte de 7000 hectares, afin de satisfaire les Chinois qui estimait notre capitale trop lointaine ou trop chère. Mais la France dispose de sérieux atouts : elle recèle de châteaux, d’églises, et même de grottes préhistoriques qui font la joie des touristes étrangers. « Et ce patrimoine est en très bon état, car beaucoup de monuments ont été restaurés et sont mis en valeur par un bel éclairage et des espaces verts bien entretenus », précise Guy Raffour, PDG du cabinet d’études marketing Raffour, spécialisé dans le tourisme.
De plus, « rares sont les pays qui offrent un tel choix de destinations, avec des identités régionales fortes. En 300 km, on peut totalement changer de paysage », souligne encore Guy Raffour. Car les touristes ne se limitent plus à la visite de notre capitale et sont également curieux de découvrir un bout de nos terroirs. Reims, Deauville, Bordeaux ou St Tropez sont ainsi des destinations emblématiques pour les étrangers. En outre, la France jouit d’une position géographique stratégique : nichée en plein cœur de l’Europe, elle est un lieu d’escale privilégié, d’autant que le pays est desservi par de nombreux aéroports disséminés sur tout le territoire. Et si la France reste « numéro un dans le domaine du rêve » selon Atout France, l’agence de promotion du tourisme en France, c’est aussi pour un certain art de vivre. Dans ce contexte, la gastronomie joue un rôle assez savoureux.
Bon appétit !
« Les grands chefs comme Ducasse ou Robuchon s’exportent bien et contribuent à entretenir cette excellente image de la cuisine française », précise Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme. Si les grands chefs ont la côte, les touristes s’arrachent également nos spécialités du quotidien. « Aujourd’hui, je vais manger de la "French baguette" pour la première fois, c’est un grand jour », s’émeut un jeune Californien. « Baguette » et « croissant » font d’ailleurs partie du vocabulaire « de survie » au pays de la gastronomie. Le vin et le champagne sont également très prisés par les étrangers, qui viennent en France à la recherche de nouvelles expériences gustatives. En ce sens, l’œnotourisme connait un véritable essor depuis quelques années.
Et qui dit vin, dit forcément fromage. Ce duo de choc est souvent la pierre angulaire de dîners interminables, que les Américains ou Allemands peinent à comprendre mais se plaisent à tester. Pas étonnant donc, que l’on trouve non loin de Laval, le Lactopôle, le plus grand musée laitier et fromager du monde. Obsessionnels, les Français ? Il s’agit surtout de valoriser et défendre notre patrimoine gastronomique que nous envient nombre de pays. Créé par Lactalis, leader mondial des produits laitiers, le Lactopôle fait donc la part belle aux nombreuses spécialités laitières. Fruits d’une longue histoire bien française, elles illustrent la diversité de notre patrimoine culinaire et incarnent le savoir-faire de nos régions, de la Franche Comté à la Normandie. Au cœur de la Cité du lait, Lactalis explique notamment la genèse de l’emblématique camembert, produit fondateur pour l’entreprise. Autre exemple, le macaron, magnifié par Sophia Coppola et sa « Marie-Antoinette », lascive, se délectant de ces pâtisseries. Les macarons ont fait la renommée internationale de pâtissiers comme Ladurée (que Marie Antoinette n’a malheureusement pas connu) et illustrent bien la synthèse entre la gastronomie et l’idée d’un certain art de vivre à la française. Ils dépeignent une image très romantique, voir romanesque de la France que les étrangers s’arrachent.
So romantic
Car l’attrait de la France, c’est bien ce mélange (d)étonnant, pétri d’histoire et de culture. « L’histoire de France et ses écrivains sont connus dans le monde entier et beaucoup de touristes ont envie de les approcher de près », constate Guy Raffour. La France permet un formidable jeu de rôle où, tour à tour, les touristes peuvent plonger dans l’univers germanopratin cher à Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre ou découvrir les fantaisies de Montmartre croquées par Monet ou Toulouse-Lautrec. Et nombreux sont les artistes à avoir trouvé refuge au « pays des Arts ». Woody Allen s’est d’ailleurs amusé dans son « Midnight in Paris » à illustrer cette richesse : son personnage côtoie tour à tour Matisse, Hemingway ou Joséphine Baker.
Et la France a su capitaliser sur ce patrimoine artistique pour en faire une vitrine aussi alléchante que celle de ces maisons de couture historiques. « Nous avons un grand savoir-faire en matière de festivals et de manifestations culturelles qui est reconnu dans le monde entier », ajoute Guy Raffour. Reste à continuer de faire vivre ce patrimoine afin que les étrangers ne se détournent pas du « petit café comptoir » ou du « petit ballon de rouge » qui font aussi toute la singularité de notre pays.