Certes, il s'agit de cas "importés", c'est à dire de patients qui avaient préalablement effectué un séjour outre-mer, mais il devient sérieusement envisageable désormais que des moustiques hexagonaux, de la variété Aedes Albopictus ou moustique tigre, deviennent des vecteurs de la maladie. Pour cela, il suffit qu'une des victimes du chikungunya déclaré -ou une qui s'ignore- ait été ou soit piquée par un moustique hexagonal, et que celui-ci pique une ou plusieurs autres personnes dans les jours qui suivent. Il deviendra ou ils deviendront fort probablement à leur tour malades provoquant un effet boule de neige : d'autres moustiques les piqueront etc... l'épidémie sera lancée.
La situation est inquiétante car en effet, outre-mer, l'épidémie atteint des niveaux inégalés. On estime à plus de 6 % de la population guadeloupéenne le nombre de personnes touchées par la maladie, dont les effets sont plus ou moins violents en fonction des personnes. Certaines sont simplement fatiguées, d'autres souffrent de multiples maux et troubles musculo-squelettiques, parfois très handicapants et douloureux.
La solution ? Les classiques mesures anti-moustiques restent efficaces : chasser les eaux stagnantes dans et autour de son domicile, porter des vêtements amples et couvrants, dormir sous une moustiquaire. Les prises diffusant des insecticides ou encore les sprays à s'appliquer à même la peau sont évidemment efficaces, mais leur innocuité reste sujette à caution, surtout en cas d''utilisation prolongée et répétée.
Et si malheureusement vous vous plaignez de maux de tête, de douleurs musculaires, avez de la fièvre, et que un ou des moustiques vous ont piqué dernièrement... consultez un médecin : il se pourrait que vous fassiez partie des premières victimes locales du chikungunuya.
La situation est inquiétante car en effet, outre-mer, l'épidémie atteint des niveaux inégalés. On estime à plus de 6 % de la population guadeloupéenne le nombre de personnes touchées par la maladie, dont les effets sont plus ou moins violents en fonction des personnes. Certaines sont simplement fatiguées, d'autres souffrent de multiples maux et troubles musculo-squelettiques, parfois très handicapants et douloureux.
La solution ? Les classiques mesures anti-moustiques restent efficaces : chasser les eaux stagnantes dans et autour de son domicile, porter des vêtements amples et couvrants, dormir sous une moustiquaire. Les prises diffusant des insecticides ou encore les sprays à s'appliquer à même la peau sont évidemment efficaces, mais leur innocuité reste sujette à caution, surtout en cas d''utilisation prolongée et répétée.
Et si malheureusement vous vous plaignez de maux de tête, de douleurs musculaires, avez de la fièvre, et que un ou des moustiques vous ont piqué dernièrement... consultez un médecin : il se pourrait que vous fassiez partie des premières victimes locales du chikungunuya.