Nokia peine à suivre ses concurrents
Les résultats du troisième trimestre 2023 de Nokia traduisent une réalité glaciale : une chute des bénéfices de 69% en un an. Pekka Lundmark, à la barre de cette entreprise, alerte : « Les défis macro-économiques nous ont durement touchés ce trimestre ».
La 5G, autrefois perçue comme le nouvel eldorado technologique, s'embourbe. Nokia, malgré sa stature, peine à suivre le rythme. Les adversaires ne lui font pas de cadeau. Ericsson et Huawei, féroces concurrents, ne laissent que des miettes. L'Inde, qui représentait un vaste marché potentiel, déçoit : « La 5G n'avance pas comme prévu », confie Lundmark. Et du côté de l'Amérique du Nord, les investissements se font plus rares, ajoutant une couche d'incertitude.
La 5G, autrefois perçue comme le nouvel eldorado technologique, s'embourbe. Nokia, malgré sa stature, peine à suivre le rythme. Les adversaires ne lui font pas de cadeau. Ericsson et Huawei, féroces concurrents, ne laissent que des miettes. L'Inde, qui représentait un vaste marché potentiel, déçoit : « La 5G n'avance pas comme prévu », confie Lundmark. Et du côté de l'Amérique du Nord, les investissements se font plus rares, ajoutant une couche d'incertitude.
Trouver une nouvelle dynamique
Faire des économies devient la nouvelle ligne directrice pour Nokia. Mais comment ? Lundmark donne une piste : « Nous prévoyons de réduire nos effectifs à 72 000-77 000 employés ». Une décision lourde de conséquences pour un gain projeté à 1,2 milliard d'euros d'ici 2026. Les secteurs en première ligne ? Réseaux mobiles et services cloud. Toutefois, le PDG ne cache pas les enjeux humains de cette démarche, reconnaissant que « les décisions touchant notre personnel sont les plus douloureuses ».
En dépit des nuages à l'horizon, une lueur d'espoir subsiste pour Nokia. Lundmark, sans nier la réalité actuelle, voit plus loin et annonce : « Nous tablons sur une amélioration de nos opérations réseau au prochain trimestre ». Un optimisme qui pourrait insuffler enfin une nouvelle dynamique.
En dépit des nuages à l'horizon, une lueur d'espoir subsiste pour Nokia. Lundmark, sans nier la réalité actuelle, voit plus loin et annonce : « Nous tablons sur une amélioration de nos opérations réseau au prochain trimestre ». Un optimisme qui pourrait insuffler enfin une nouvelle dynamique.