Politique
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Sur un tronçon très emprunté, la SNCF va se faire bousculer. « La compagnie publique italienne Trenitalia va proposer dès le 18 décembre des trains à grande vitesse entre Paris et Milan avec des arrêts à Lyon, Chambéry, Modane et Turin avec au bout des prix attractifs : à partir de 23 euros entre Paris et Lyon en "comfort standard", l’équivalent de la seconde classe, et dès 29 euros pour aller jusqu’à Milan depuis la capitale française. Il sera d’ailleurs possible d’acheter ces billets à compter de ce lundi 9h » explique un article publié par Lyon Mag.
Et le journal d’actualités locales de l’agglomération lyonnaise de préciser que pour l’heure, les trains SNCF resteront largement majoritaires : « Deux allers-retours par jour, le matin et le soir, sont prévus complétant l’offre de 22 TGV et 2 Ouigo de la SNCF. Trenitalia sera ainsi le premier opérateur à concurrencer la compagnie française sur sa ligne la plus rentable entre Paris et Lyon. Et ce n’est peut-être que le début… "D’autres lignes ? Nous avons des études en cours mais pour l’instant, rien de concret", déclare Roberto Rinaudo, le PDG de Trenitalia France dans les colonnes du Parisien. »
Il n’empêche que l’arrivée de nouveaux acteurs sur le secteur a une forte portée symbolique. Et au-delà de cela, ce sont les services SNCF, les grèves, les tracas en tous genres qui sont le quotidien des voyageurs qui va désormais pouvoir s’exprimer en allant voir du côté de la concurrence. Reste à observer si les changements de politiques clients que la compagnie française a mis en place justement pour faire face à cette évolution aideront à passer les turbulences. Tandis que du côté des entreprises qui font leur débuts sur les voies françaises, il n’est pas encore évident que l’aventure sera rentable.
Et le journal d’actualités locales de l’agglomération lyonnaise de préciser que pour l’heure, les trains SNCF resteront largement majoritaires : « Deux allers-retours par jour, le matin et le soir, sont prévus complétant l’offre de 22 TGV et 2 Ouigo de la SNCF. Trenitalia sera ainsi le premier opérateur à concurrencer la compagnie française sur sa ligne la plus rentable entre Paris et Lyon. Et ce n’est peut-être que le début… "D’autres lignes ? Nous avons des études en cours mais pour l’instant, rien de concret", déclare Roberto Rinaudo, le PDG de Trenitalia France dans les colonnes du Parisien. »
Il n’empêche que l’arrivée de nouveaux acteurs sur le secteur a une forte portée symbolique. Et au-delà de cela, ce sont les services SNCF, les grèves, les tracas en tous genres qui sont le quotidien des voyageurs qui va désormais pouvoir s’exprimer en allant voir du côté de la concurrence. Reste à observer si les changements de politiques clients que la compagnie française a mis en place justement pour faire face à cette évolution aideront à passer les turbulences. Tandis que du côté des entreprises qui font leur débuts sur les voies françaises, il n’est pas encore évident que l’aventure sera rentable.