On connaît depuis longtemps les velléités de Google de développer une intelligence artificielle. Ce que l’on sait moins en revanche, c’est que le géant de l’Internet américain se sert de romans à l’eau de rose, pour arriver à ses fins. L’idée : contrecarrer « la froideur des machines », dixit Le Monde. Il s’agit en effet de les humaniser. Et pour ce faire, quoi de mieux que la littérature ? Mais quand on dit ici littérature, on parle d’un genre particulier, les romans à l’eau de rose, ou autres bluettes, comédies romantiques et romans d'amour.
Ainsi, des chercheurs en intelligence artificielle travaillant pour Google, ont dit au site Buzzfeed, « qu’ils enseignaient le langage à un de leurs programmes en se fondant… sur des romans à l’eau de rose. » Les programmes d’apprentissage des machines se nourrissent de multiples données. Mais dans les faits, les discussions des chabots, les robots conversationnels restent « trop factuelles, trop froides dans leur discours (…) Les programmes manquent de fluidité et de nuance dans leur façon d’utiliser le langage », explique la journaliste du Monde, Morgane Tual.
De là à utiliser des romans d’amour pour les adoucir, il n’y a avait qu’un pas. Pas vite franchit par Google. La raison est simple : dans ce genre littéraire, les redites sont nombreuses et récurrentes : « Les intrigues sont assez convenues, ce qui signifie que ces romans répètent les mêmes idées plusieurs fois. C’est très utile pour un système d’apprentissage des machines, qui apprend mieux quand il dispose de plusieurs exemples », dit-on chez Google. Ainsi, « la machine devrait développer un langage plus nuancé », imaginent les ingénieurs. Une façon pour les programmes, de « s’exprimer de façon moins robotique et être plus faciles à comprendre. » Pour l’intelligence artificielle, le grand défi de demain, est donc, de parler humain.
Ainsi, des chercheurs en intelligence artificielle travaillant pour Google, ont dit au site Buzzfeed, « qu’ils enseignaient le langage à un de leurs programmes en se fondant… sur des romans à l’eau de rose. » Les programmes d’apprentissage des machines se nourrissent de multiples données. Mais dans les faits, les discussions des chabots, les robots conversationnels restent « trop factuelles, trop froides dans leur discours (…) Les programmes manquent de fluidité et de nuance dans leur façon d’utiliser le langage », explique la journaliste du Monde, Morgane Tual.
De là à utiliser des romans d’amour pour les adoucir, il n’y a avait qu’un pas. Pas vite franchit par Google. La raison est simple : dans ce genre littéraire, les redites sont nombreuses et récurrentes : « Les intrigues sont assez convenues, ce qui signifie que ces romans répètent les mêmes idées plusieurs fois. C’est très utile pour un système d’apprentissage des machines, qui apprend mieux quand il dispose de plusieurs exemples », dit-on chez Google. Ainsi, « la machine devrait développer un langage plus nuancé », imaginent les ingénieurs. Une façon pour les programmes, de « s’exprimer de façon moins robotique et être plus faciles à comprendre. » Pour l’intelligence artificielle, le grand défi de demain, est donc, de parler humain.