Pas assez de place au bureau chez Tesla qui a interdit le télétravail

Tandis que Google, Meta ou encore Microsoft, pour ne citer qu’elles, optent de plus en plus pour une organisation du travail centrée sur le distanciel et l’hybride, Elon Musk ne croit pas du tout à ce mode de fonctionnement. Début juin 2022 il annonçait donc la fin pure et simple de la possibilité de télétravailler chez Tesla, obligeant de fait tous les salariés à retourner au bureau.

Les réticents n’ont pas eu le choix : la sanction était le licenciement. Et c’est donc contraints qu’ils ont de nouveau foulé les couloirs des bureaux de Tesla à Fremont, en Californie. Mais ce retour au présentiel ne s’est pas du tout passé comme l’aurait espéré l’homme le plus riche du monde : certains ont été contraints de retourner chez eux, à en croire le média The Information.

Ce que n’avait pas anticipé Elon Musk est… la croissance de son entreprise et l’impact de la Covid-19. D’un côté, portée par des ventes en hausse et une capitalisation qui a explosé, Tesla a fortement recruté durant la période de la pandémie ; de l’autre, les locaux laissés vacants chez Tesla pour raisons sanitaires ont été en partie alloués à d’autres activités. Résultat : il n’y a pas assez de place.

Selon The Information, les places de parking n’auraient pas été suffisantes pour accueillir toutes les voitures des salariés. Mais pire que ça : certains n’auraient même pas trouvé de quoi s’asseoir, et donc travailler. Sans compter le réseau wifi qui n’aurait pas la puissance nécessaire pour gérer l’ensemble des connexions simultanées.

Finalement, le premier jour plusieurs employés ont donc été renvoyés chez eux faute de place, d’où ils ont télétravaillé malgré la volonté d’Elon Musk...