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Pas de baisse des taxes face à la hausse des prix de l’essence







14 Octobre 2021

Face à l'incessante hausse des prix du carburant et de l’énergie, Emmanuel Macron a annoncé jeudi 14 octobre 2021 lors d’un déplacement à Tremblay-en-France qu’il y aurait une action de court terme mais pas de baisse des taxes.


Une action de court terme réfléchie par le gouvernement

Sergio Souza/Pexels
Sergio Souza/Pexels
« Il y aura une action de court terme, d'accompagnement des ménages. Le gouvernement y travaille et aura dans les prochains jours à compléter sa réponse en fonction de l'évolution pour ne laisser personne dans le désarroi », a déclaré le président de la République en marge d’une visite en Seine-Saint-Denis pour rencontrer des sportifs à l’occasion de l’organisation des Jeux olympiques de 2024. Le gouvernement, par la voix du Premier ministre, Jean Castex, avait déjà annoncé, fin septembre 2021, le chèque énergie, ainsi que des mesures de blocages des prix.

Emmanuel Macron assure mener « une action diplomatique pour essayer de contraindre » les prix des carburants avec les principaux pays exportateurs de gaz et d’essence face à une situation subie à cause de la forte demande en énergie pour la reprise économique mondiale post covid-19.

Il ne s’agira pas d’une baisse des taxes

Mercredi 13 octobre 2021, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré que plusieurs pistes étaient étudiées par le gouvernement pour aider les ménages français à faire face à la flambée des prix de l’énergie. Parmi elles, il a évoqué « une baisse des taxes » et « une aide spécifique ». L’exécutif assure que ce ne sera pas une baisse des taxes, car cela « bénéficierait aussi à celui qui a un 4x4 ou un SUV ».

Pour Emmanuel Macron, il est urgent que la France mène une « stratégie de décarbonation de notre énergie », tout en appuyant l’importance de l’énergie nucléaire en France. Pour le président de la République, la hausse des prix de l’énergie « touche tous nos compatriotes, parfois encore plus nos compatriotes les plus modestes ». Le chef de l’État dit qu’il sait « ce que ça représente sur le budget de nos compatriotes ».