Politique
La Covid-19 a coûté plus de 160 milliards d’euros en moins d’un an
Pixabay/moritz320
La date n’aurait pas pu être mieux choisie : le 17 mars 2021, date anniversaire du premier confinement généralisé de la population française, le ministre des Comptes publics, Olivire Dussopt, a présenté au Sénat le coût estimé de la crise sanitaire pour la seule année 2020. Pour rappel, la crise, en 2020, n’aura réellement été d’actualité que 10 mois, janvier et février 2020 s’étant passés relativement sans problèmes.
La facture est salée : « autour de 160 à 170 milliards d’euros » a déclaré le ministre. Et pour cause : entre la prise en charge du chômage partiel, le fonds de solidarité et les mesures sanitaires, les dépenses ont explosé. Problème : non seulement elles se poursuivent un an après, ce qui fait que la facture finale sera beaucoup plus élevée, mais cette dette devra être remboursée un jour ou l’autre.
La facture est salée : « autour de 160 à 170 milliards d’euros » a déclaré le ministre. Et pour cause : entre la prise en charge du chômage partiel, le fonds de solidarité et les mesures sanitaires, les dépenses ont explosé. Problème : non seulement elles se poursuivent un an après, ce qui fait que la facture finale sera beaucoup plus élevée, mais cette dette devra être remboursée un jour ou l’autre.
Les salariés ont coûté le plus cher
Olivier Dussopt et le gouvernement sont conscients que le coût de la crise sera bien supérieur aux 160 milliards annoncés : « ce chiffre n'est pas définitif puisque nous sommes encore dans une crise épidémique et une crise sanitaire », a-t-il rappelé aux sénateurs.
Et ce sont les salariés qui ont coûté le plus cher : le chômage partiel, pris en charge à 100%, aura entraîné une dépense pour la Sécurité sociale de 27,6 milliards d’euros, tandis que les entreprises ont bénéficié d’aides pour 15,9 milliards et que les dépenses exceptionnelles en santé ont représenté 14,2 milliards sur l’année.
Et ce sont les salariés qui ont coûté le plus cher : le chômage partiel, pris en charge à 100%, aura entraîné une dépense pour la Sécurité sociale de 27,6 milliards d’euros, tandis que les entreprises ont bénéficié d’aides pour 15,9 milliards et que les dépenses exceptionnelles en santé ont représenté 14,2 milliards sur l’année.