On le savait déjà, rouler à bicyclette, c'est faire de l'exercice et c'est bon pour le moral. Mais ce que démontrent les chercheurs américains dans leur étude intitulée "Mood and mode: does how we travel affect how we feel? ", c'est que les salariés se rendant au travail dans les transports en commun, piétinés dans le métro ou dans le bus, ou en voiture, coincés dans les embouteillages en prennent un sacré coup au moral, tandis que les cyclistes gardent le sourire.
Le problème du trajet domicile-travail n'est pas nouveau et, en période de grève des transports, toutes les alternatives doivent être étudiées, depuis le covoiturage jusqu'au vélo. Pour autant, aller au travail à bicyclette n'est pas du tout évident en France.
Le problème du trajet domicile-travail n'est pas nouveau et, en période de grève des transports, toutes les alternatives doivent être étudiées, depuis le covoiturage jusqu'au vélo. Pour autant, aller au travail à bicyclette n'est pas du tout évident en France.
25 centimes par km parcouru
C'est pour cette raison et pour inciter les Français à s'y mettre que le ministre des transports Frédéric Cuvillier a lancé le 2 juin une expérimentation d'indemnité kilométrique pour les employés se rendant à vélo. A ce stade, 19 entreprises (dont trois entreprises de la région parisienne, ce qui vaut la peine d'être souligné), représentant au total 10 000 personnes vont tester ce dispositif.
« Je travaille au développement de toutes les mobilités » souligne Frédéric Cuvillier. « Les transports en commun, mais aussi la voiture sont indemnisés dans le cadre d’un déplacement entre son domicile et son travail. Ce test grandeur nature nous permettra d’évaluer si ce dispositif peut s’étendre au vélo. Je souhaite que le vélo devienne un mode de déplacement à part entière. Nous impulsons une dynamique incitative et écologique pour ce mode de transport doux ».
Cette expérimentation fait l’objet d’un cahier des charges précis. L’indemnité est fixée à 25 centimes par km parcouru et n’est pas cumulable à un remboursement de l’abonnement transports collectifs sauf s’il s’agit de trajets complémentaires (vélo + train par exemple).
Et pour tout ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un employeur "testeur" de l'expérimentation du ministère, il est peut-être plus envisageable de demander à pouvoir pédaler au bureau. Faire du vélo elliptique dans une salle de gym peut s'avérer une bonne solution pour s'oxygéner pendant la pause déjeuner... et rester de bonne humeur au travail toute la journée !
« Je travaille au développement de toutes les mobilités » souligne Frédéric Cuvillier. « Les transports en commun, mais aussi la voiture sont indemnisés dans le cadre d’un déplacement entre son domicile et son travail. Ce test grandeur nature nous permettra d’évaluer si ce dispositif peut s’étendre au vélo. Je souhaite que le vélo devienne un mode de déplacement à part entière. Nous impulsons une dynamique incitative et écologique pour ce mode de transport doux ».
Cette expérimentation fait l’objet d’un cahier des charges précis. L’indemnité est fixée à 25 centimes par km parcouru et n’est pas cumulable à un remboursement de l’abonnement transports collectifs sauf s’il s’agit de trajets complémentaires (vélo + train par exemple).
Et pour tout ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un employeur "testeur" de l'expérimentation du ministère, il est peut-être plus envisageable de demander à pouvoir pédaler au bureau. Faire du vélo elliptique dans une salle de gym peut s'avérer une bonne solution pour s'oxygéner pendant la pause déjeuner... et rester de bonne humeur au travail toute la journée !