Présidentielle 2022 : le grand échec des partis « de gouvernement »

Chez Les Républicains, et encore plus au Parti Socialiste, la douche est gelée : leurs candidates ne franchissent pas la barre des 5% nécessaires pour obtenir un remboursement des frais de campagne. Valérie Pécresse (LR) a en effet obtenu 4,8% des suffrages, tandis qu’Anne Hidalgo (PS) réalise le pire score de l’histoire du parti, à 1,8%.

Si le Parti Socialiste n’a pas réellement fait de commentaires sur le sujet, la situation est critique chez Les Républicains : l’argent pour faire face aux dépenses de campagne manque. Valérie Pécresse a même lancé un appel aux dons dès le 11 avril 2022 afin de rembourser les quelque 7 millions d’euros de frais de campagne, annonçant être elle-même endettée à hauteur de 5 millions d’euros.

Néanmoins, la candidate LR dispose d’un patrimoine qui frôle les 10 millions d’euros, ce qui ne devrait donc pas poser de problèmes pour le remboursement de ses dettes.

Si chez les partis de gouvernement, c’est la débandade, du côté d’Eric Zemmour la déception est majeure. Le polémiste d’extrême-droite ne recueille que moins de 2,5 millions de voix et n’atteint finalement que 7,1 % des suffrages. Il n’aura donc pas réussi à renverser la tendance, ni même à se placer en troisième position, malgré des sondages plutôt positifs.

Inversement, Jean-Luc Mélenchon renforce la position du parti La France Insoumise comme troisième puissance politique. Seulement 400.000 voix environ le séparent de Marine Le Pen, recueillant de fait 22% des suffrages.