Une chute annoncée
Esprit, marque emblématique du prêt-à-porter, a officiellement déposé le bilan pour ses activités en Europe malgré sa présence dans plus de 40 pays et un total de 586 magasins. Cette décision, validée par le tribunal de Düsseldorf, concerne la filiale Esprit Europe et six autres sociétés allemandes. Fondée en 1968 à San Francisco par Douglas et Susie Tompkins, Esprit s'était imposée mondialement jusqu'à être cotée dès 1993 à la Bourse de Hong Kong. La pandémie de Covid-19 a marqué le début des grandes difficultés pour Esprit. Les fermetures de magasins et la chute des ventes ont conduit à une première procédure d’insolvabilité en 2020, entraînant la fermeture de 100 points de vente et la suppression d'un tiers des effectifs.
Ensuite, « les filiales ont dû faire face à des coûts extrêmement élevés dus à l'inflation, aux taux d'intérêt et aux prix de l'énergie, aux séquelles du coronavirus et aux conséquences des conflits internationaux », comme l'a précisé le groupe Esprit dans son communiqué. En plus des coûts, les magasins de l'enseigne, souvent inadaptés et aux loyers exorbitants, sont devenus insoutenables pour le groupe. Ainsi, en mars et en avril 2024, les filiales en Suisse et en Belgique d'Esprit ont dû fermer leurs portes. D'autres points de vente devraient donc également fermer, notamment en France, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Grèce, en Bulgarie, en Autriche ainsi qu'en Espagne, ce qui entraînera inévitablement la suppression de centaines d'emplois.
Ensuite, « les filiales ont dû faire face à des coûts extrêmement élevés dus à l'inflation, aux taux d'intérêt et aux prix de l'énergie, aux séquelles du coronavirus et aux conséquences des conflits internationaux », comme l'a précisé le groupe Esprit dans son communiqué. En plus des coûts, les magasins de l'enseigne, souvent inadaptés et aux loyers exorbitants, sont devenus insoutenables pour le groupe. Ainsi, en mars et en avril 2024, les filiales en Suisse et en Belgique d'Esprit ont dû fermer leurs portes. D'autres points de vente devraient donc également fermer, notamment en France, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Grèce, en Bulgarie, en Autriche ainsi qu'en Espagne, ce qui entraînera inévitablement la suppression de centaines d'emplois.
Une filière toute entière sur la sellette
Esprit s'inscrit donc dans la liste des faillites des enseignes du prêt-à-porter qui comprend déjà des marques de renom telles que Celio, Naf Naf, Burton of London, Gap France, Camaïeu, etc. Cette dernière reflète les bouleversements profonds de l'industrie du prêt-à-porter. La filière a enregistré une baisse de 9 % de ses ventes depuis l'année 2022. Les consommateurs se tournent de plus en plus vers des achats responsables et durables, tandis que la fast fashion, bien que populaire, est critiquée pour son impact environnemental et social. La montée en puissance des plateformes de revente de vêtements de seconde main, comme Vinted, modifie radicalement le paysage du marché.
L'avenir d'Esprit dépendra de sa capacité à se réinventer et à répondre à ces changements de comportement des consommateurs. Une restructuration réussie pourrait permettre de redresser l'entreprise, mais cela nécessitera des investissements importants et une stratégie claire pour se différencier dans un marché saturé. Pour ce faire, le groupe a annoncé « réorganiser les finances et la trésorerie » des filiales et a évoqué le fait que « plusieurs investisseurs potentiels ont exprimé leur intérêt pour un partenariat stratégique ».
L'avenir d'Esprit dépendra de sa capacité à se réinventer et à répondre à ces changements de comportement des consommateurs. Une restructuration réussie pourrait permettre de redresser l'entreprise, mais cela nécessitera des investissements importants et une stratégie claire pour se différencier dans un marché saturé. Pour ce faire, le groupe a annoncé « réorganiser les finances et la trésorerie » des filiales et a évoqué le fait que « plusieurs investisseurs potentiels ont exprimé leur intérêt pour un partenariat stratégique ».