On a déjà parlé ici de Rand Hindi. L’entrepreneur de 30 ans, fondateur de la start-up Snips (petits morceaux), explore le croisement entre l’intelligence artificielle et le design d’interaction. Autrement dit, avec les membres de Snips, il a mis au point un objet intelligent capable de s’automatiser, d’anticiper nos besoins. Le concept : que l’intelligence artificielle devance ce que les utilisateurs veulent faire avec leurs mobiles. À la fin du mois d’août, Rand Hindi, qui a fait une thèse en bio-informatique à l’University college de Londres, s’apprête à lancer avec les membres de Snips une interface pour smartphone capable de réduire par dix, le délai pour accéder à un service sur un mobile. En somme, « une porte d’entrée intelligente vers vos applis. »
Plus largement, il souhaite la fin des technologies. Et c’est là tout le sujet. « Notre objectif est de faire disparaître les technologies à long terme », explique t-il au Monde. Pourquoi ? Pour nous éviter d’être submergés par les objets connectés et toutes les notifications et données qu’ils enverront aux utilisateurs. Bientôt, « nous allons être harcelés par les objets qui nous demanderont constamment des validations ou nous enverront des informations… Les années qui viennent vont être les pires de l’histoire en matière de qualité de vie » dit-il encore au Monde.
La solution pour éviter ce harcèlement technologique ? La fin des technologies tout simplement. Ou mieux, l'élaboration de technologies rendues invisibles auxquelles on ne pensera même plus. Par exemple, les technologies seront intégrées dans le produit dès sa conception. « Le jour où les objets connectés seront suffisamment intelligents pour ne plus être intrusifs, on pourra en ajouter autant que l’on veut, cela n’augmentera plus les frictions mais apportera, au contraire, de la valeur », dit-il au Monde. En attendant la libération, car ce point ne sera atteint que dans une dizaine d’années, on vivra une période « d’asservissement croissant à la technologie. »
En attendant, explique un des membres de Snips, Maël Primet, mathématicien et normalien du corps des Mines : « on a envie de construire une technologie qui soit utile, et de le faire de façon éthique. » La protection de la vie privée est ainsi devenue un des fers de lance de la start-up française. Maël Primet le dit sans détour : « on n’a pas fait dix ans d’études pour vendre les données personnelles dans le dos des gens, tout ça pour permettre à d’autres de vendre de la pub. » Et toc. C’est ce qu’on appelle le principe de privacy by design. La vie privée des utilisateurs est garantie dès la conception d’un produit ou de sa technologie. Résultat, cette dernière existera toujours, mais elle sera tellement intelligente qu’elle se fondra dans la masse.
Plus largement, il souhaite la fin des technologies. Et c’est là tout le sujet. « Notre objectif est de faire disparaître les technologies à long terme », explique t-il au Monde. Pourquoi ? Pour nous éviter d’être submergés par les objets connectés et toutes les notifications et données qu’ils enverront aux utilisateurs. Bientôt, « nous allons être harcelés par les objets qui nous demanderont constamment des validations ou nous enverront des informations… Les années qui viennent vont être les pires de l’histoire en matière de qualité de vie » dit-il encore au Monde.
La solution pour éviter ce harcèlement technologique ? La fin des technologies tout simplement. Ou mieux, l'élaboration de technologies rendues invisibles auxquelles on ne pensera même plus. Par exemple, les technologies seront intégrées dans le produit dès sa conception. « Le jour où les objets connectés seront suffisamment intelligents pour ne plus être intrusifs, on pourra en ajouter autant que l’on veut, cela n’augmentera plus les frictions mais apportera, au contraire, de la valeur », dit-il au Monde. En attendant la libération, car ce point ne sera atteint que dans une dizaine d’années, on vivra une période « d’asservissement croissant à la technologie. »
En attendant, explique un des membres de Snips, Maël Primet, mathématicien et normalien du corps des Mines : « on a envie de construire une technologie qui soit utile, et de le faire de façon éthique. » La protection de la vie privée est ainsi devenue un des fers de lance de la start-up française. Maël Primet le dit sans détour : « on n’a pas fait dix ans d’études pour vendre les données personnelles dans le dos des gens, tout ça pour permettre à d’autres de vendre de la pub. » Et toc. C’est ce qu’on appelle le principe de privacy by design. La vie privée des utilisateurs est garantie dès la conception d’un produit ou de sa technologie. Résultat, cette dernière existera toujours, mais elle sera tellement intelligente qu’elle se fondra dans la masse.