Il s’appelle Ross. C’est un programme d’intelligence artificielle (IA) qui vient de faire son entrée dans l’un des plus gros cabinets d’avocats américains, BakerHostetler. A priori, comme le souligne justement, Le Monde dans sa rubrique Pixels, « le métier d’avocat ne semblait pas le premier menacé par l’intelligence artificielle. » Et pourtant… L'énorme cabinet BakerHostetler et ses neufs cent collaborateurs, s’est équipé, au mois de mai dernier, de Ross. Cet outil informatique doit l’aider à plancher « sur les affaires liées à des faillites d’entreprise. »
Ainsi, rapporte Le Monde, Ross « a pour fonction de répondre aux questions que se posent les avocats en allant fouiller dans des milliers de documents juridiques. » Autrement dit, « Ross comprend les questions qui lui sont posées en langage naturel et cherche la réponse dans cette masse de documents. » Pour autant, ce n’est pas un moteur de recherche qui se contenterait de lister des résultats. Mieux, il livre « une réponse très pertinente (…) qu’il développe avec des arguments fondés sur des extraits de texte et des exemples de cas concrets. »
La technologie de cet outil informatique est celle de Watson, le logiciel d’intelligence artificielle développé par IBM. Équipé d’un dispositif d’apprentissage, Ross doit « faire gagner du temps à ces entreprises, pour lesquelles ce type de recherches, indispensable, est un travail long, laborieux et donc coûteux. » Bien sûr, Ross « n’est pas encore prêt à plaider lors d’un procès. » Mais sa fonction interroge. Elle pose notamment la question « du remplacement des travailleurs par des machines », et à l'avenir, de leur place dans nos vies. Car évidemment, les programmes sont de plus en plus perfectionnés et intelligents.
Ainsi, rapporte Le Monde, Ross « a pour fonction de répondre aux questions que se posent les avocats en allant fouiller dans des milliers de documents juridiques. » Autrement dit, « Ross comprend les questions qui lui sont posées en langage naturel et cherche la réponse dans cette masse de documents. » Pour autant, ce n’est pas un moteur de recherche qui se contenterait de lister des résultats. Mieux, il livre « une réponse très pertinente (…) qu’il développe avec des arguments fondés sur des extraits de texte et des exemples de cas concrets. »
La technologie de cet outil informatique est celle de Watson, le logiciel d’intelligence artificielle développé par IBM. Équipé d’un dispositif d’apprentissage, Ross doit « faire gagner du temps à ces entreprises, pour lesquelles ce type de recherches, indispensable, est un travail long, laborieux et donc coûteux. » Bien sûr, Ross « n’est pas encore prêt à plaider lors d’un procès. » Mais sa fonction interroge. Elle pose notamment la question « du remplacement des travailleurs par des machines », et à l'avenir, de leur place dans nos vies. Car évidemment, les programmes sont de plus en plus perfectionnés et intelligents.