La redevance télé : une suppression voulue… par l’extrême droite
Pixabay/Pexels
Pour l’une de ses premières annonces, Emmanuel Macron, candidat à sa réélection, semble vouloir marcher sur les plates-bandes de ses principaux adversaires : l’extrême droite. Éric Zemmour et Marine Le Pen ont en effet tous deux annoncé vouloir supprimer cette taxe en avançant le gain de pouvoir d’achat pour les Français. Un argument avancé également par le président-candidat.
Mais le gain reste minime : la redevance télé ne représente que 138 euros par an, soit un coût d’un peu plus de 10 euros par mois pour les ménages qui la payent. Un coût fixe, par ailleurs, puisque son montant n’est pas défini en fonction de la composition du ménage.
Mais le gain reste minime : la redevance télé ne représente que 138 euros par an, soit un coût d’un peu plus de 10 euros par mois pour les ménages qui la payent. Un coût fixe, par ailleurs, puisque son montant n’est pas défini en fonction de la composition du ménage.
Une grosse perte pour l’audiovisuel public ?
Selon FranceInfo, qui a fait le point sur cette taxe, elle devrait rapporter 3,7 milliards d’euros en 2022. Une somme quasi-intégralement reversée aux services de radio et télévision publiques et qui représente près de 86% du total du financement de ce dernier. Contrairement aux médias privés, les radios et chaînes publiques reçoivent beaucoup moins d’argent des publicités, notamment du fait de certaines interdictions de diffusion en soirée.
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, s’est néanmoins voulu rassurant sur la question du financement : si la redevance télé est supprimée, elle sera remplacée par un budget fixe financé par l’État. De fait, ce seront malgré tout les Français qui la paieront, même si sous une autre forme : le gouvernement se verra obligé d’augmenter d’autres taxes, ou de réduire certaines dépenses, pour compenser le manque à gagner.
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, s’est néanmoins voulu rassurant sur la question du financement : si la redevance télé est supprimée, elle sera remplacée par un budget fixe financé par l’État. De fait, ce seront malgré tout les Français qui la paieront, même si sous une autre forme : le gouvernement se verra obligé d’augmenter d’autres taxes, ou de réduire certaines dépenses, pour compenser le manque à gagner.