Réforme des retraites : vers la « grève totale » en mars 2023 ?

Samedi 11 février 2023, date du début des vacances scolaires de la zone B qui comprend Paris, la mobilisation sera fortement scrutée. Les syndicats de la SNCF n’ont pas appelé à la grève, pour éviter de se mettre à dos les Français qui partent en vacances. Mais la journée devrait permettre à celles et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas se mettre en grève de défiler dans les rues de toute la France.

Si cette mobilisation du 11 février 2023 est un succès, alors les syndicats seront confortés en amont de la journée de mobilisation suivante. Annoncée dès le 7 février 2023 en fin de journée, alors que plus d’un million de Français étaient dans la rue, elle se tiendra le 16 février 2023. Ce sera alors la quatrième mobilisation en un peu moins d’un mois, tandis que le gouvernement campe sur ses positions et que le texte est en train d’être débattu au Parlement.

S’ils espèrent toujours faire faire machine arrière au gouvernement grâce à la mobilisation dans la rue, les syndicats préparent malgré tout le durcissement du mouvement de contestation. Selon BFMTV, l’hypothèse d’une grève « totale » et « reconductible » serait lancée au sein de l’intersyndicale dont le front uni ne se désagrège pas.

Afin de ne pas risquer de s’attirer les foudres des Français, et si le blocage du pays se confirme, ce ne sera pas avant la fin des vacances scolaires d’hiver. La grève totale et reconductible est annoncée à partir du 7 mars 2023.