La règle des trois heures de retard dans le collimateur des compagnies aériennes
Politico a interrogé, le 5 août 2022, le lobbyiste Thomas Reynaert, membre d’Airlines for Europe (A4E). Il explique que les règles d’indemnisation des voyageurs, dans l’Union européenne, sont parfois absurdes, notamment au niveau du montant. « Je pense que tout le monde est d’accord que si vous payez 50 euros pour le ticket et que vous recevez 300 euros en indemnisation, ce n’est pas juste ».
En effet, les règles dans l’Union européenne sont assez claires : dès lors que le vol a plus de trois heures de retard, les voyageurs ont droit à une indemnisation d’un montant compris entre 250 et 600 euros. Or, surtout pour les compagnies low-cost, ce montant est supérieur au prix du billet, mais cette donnée n’entre pas en compte dans le montant auquel les consommateurs ont droit.
En effet, les règles dans l’Union européenne sont assez claires : dès lors que le vol a plus de trois heures de retard, les voyageurs ont droit à une indemnisation d’un montant compris entre 250 et 600 euros. Or, surtout pour les compagnies low-cost, ce montant est supérieur au prix du billet, mais cette donnée n’entre pas en compte dans le montant auquel les consommateurs ont droit.
Une indemnisation largement mise en avant ces dernières années
Les règles concernant l’indemnisation des voyageurs ne datent pas d’hier, mais la crise de la Covid-19 a changé la donne. Peu utilisée auparavant, les annulations et les retards multiples durant la crise sanitaire ont donné lieu à une mise en avant de ce droit des consommateurs, qui n’ont pas manqué de le faire valoir plus que d’habitude. De quoi causer des problèmes aux compagnies qui avaient tenté de le contourner, non sans être rappelées à l’ordre par Bruxelles.
Changer les règles est donc désormais une priorité, en particulier avec la reprise massive du tourisme. Les compagnies espèrent que le changement de présidence de l’UE, avec la République Tchèque qui a pris le relais de la France, pourrait permettre de rouvrir le dossier. Elles aimeraient que soit instauré un barème progressif pour l’indemnisation, ou encore que celle-ci soit plus compliquée à obtenir, par exemple, en rallongeant le retard y ouvrant droit de quelques heures.
Changer les règles est donc désormais une priorité, en particulier avec la reprise massive du tourisme. Les compagnies espèrent que le changement de présidence de l’UE, avec la République Tchèque qui a pris le relais de la France, pourrait permettre de rouvrir le dossier. Elles aimeraient que soit instauré un barème progressif pour l’indemnisation, ou encore que celle-ci soit plus compliquée à obtenir, par exemple, en rallongeant le retard y ouvrant droit de quelques heures.