La suppression des frais d’itinérance prolongée dix ans
Pixabay/Erik_Lucatero
Si les utilisateurs de smartphones l’ont peut-être oublié, la possibilité d’utiliser sans frais son forfait (sous conditions) dans les pays de l’Union européenne est un droit récent. Il n’est en vigueur que depuis le 15 juin 2017, ce qui a largement simplifié la vie des voyageurs et, surtout, des frontaliers. Grâce à un accord européen initialement signé pour cinq ans, aucun hors forfait n’est possible lorsqu’on se déplace au sein de l’Union européenne et qu’on utilise un forfait issu d’un opérateur européen.
Ce droit arrivait à expiration le 30 juin 2022, mais l’Union européenne l’a prolongé. Le 1er juillet 2022, donc, rien ne change : pendant dix ans de plus, l’utilisation des forfaits de téléphonie mobile est toujours possible sans surcoûts à l’étranger au sein de l’Union européenne. À l’heure où l’Internet mobile est omniprésent, que ce soit pour les services ou les réseaux sociaux, la prolongation de ce droit est une très bonne nouvelle.
Ce droit arrivait à expiration le 30 juin 2022, mais l’Union européenne l’a prolongé. Le 1er juillet 2022, donc, rien ne change : pendant dix ans de plus, l’utilisation des forfaits de téléphonie mobile est toujours possible sans surcoûts à l’étranger au sein de l’Union européenne. À l’heure où l’Internet mobile est omniprésent, que ce soit pour les services ou les réseaux sociaux, la prolongation de ce droit est une très bonne nouvelle.
Un nouveau droit : celui à la même vitesse de connexion
Mais le nouvel accord signé entre les pays européens et qui entre en vigueur jusqu’en 2032 (avant de possiblement être prolongé à nouveau) ajoute un nouveau droit pour les utilisateurs de smartphones. Celui à la même vitesse de connexion.
Dans le précédent accord de fin des droits d’itinérance, en effet, les opérateurs avaient la possibilité de décider qu’un forfait 4G n’allait bénéficier, à l’étranger, que d’une connexion 3G, pour des raisons économiques. Désormais, ce n’est plus le cas : si une connexion permettant un débit identique à l’étranger est possible, le client a le droit d’en bénéficier, sans surcoût. L’opérateur ne peut plus limiter la connexion arbitrairement avec pour seule raison le fait d’être dans un autre pays de l’Union européenne que celui où le forfait a été acheté.
Dans le précédent accord de fin des droits d’itinérance, en effet, les opérateurs avaient la possibilité de décider qu’un forfait 4G n’allait bénéficier, à l’étranger, que d’une connexion 3G, pour des raisons économiques. Désormais, ce n’est plus le cas : si une connexion permettant un débit identique à l’étranger est possible, le client a le droit d’en bénéficier, sans surcoût. L’opérateur ne peut plus limiter la connexion arbitrairement avec pour seule raison le fait d’être dans un autre pays de l’Union européenne que celui où le forfait a été acheté.