Les membres de l’OTAN auront un peu de considération mais pas trop. Lundi 14 juin, le sommet de deux heures et trente minutes à Buxelles fait figure de retrouvailles. « Accueillant le président Joe Biden avant qu’il rencontre, le lendemain, les dirigeants des institutions bruxelloises pour un sommet entre Europe et les Etats-Unis, les alliés souhaitent tourner la page de quatre années marquées par les saillies de Donald Trump contre des Européens, et l’Allemagne en particulier, accusés de vivre aux crochets de leur protecteur. Plus question, pour l’instant du moins, de redouter une rupture du lien transatlantique, de voir Washington claquer la porte de l’Alliance, ou menacer de renoncer à l’article 5 du traité, qui signe l’engagement des membres pour une défense collective » commente Le Monde .
Le quotidien français, cite sans la nommer une source diplomatique américaine qui confirme que l’enjeu est de renouer les liens, mais précise que « Cela ne signifie pas que le président Biden ignore certaines divergences avec les Européens quant à sa volonté de se montrer très ferme à l’égard de Moscou et d’éveiller ses alliés aux menaces militaires, technologiques et politiques de la Chine. »
Le ton est donc donné. Après la crainte des européens de voir les Etats-Unis se retirer, désormais le cap sur la Russie et la Chine et celui qu’il faut suivre. Avec suffisamment de courtoisie pour laisser les autres membres prétendre qu’ils peuvent infléchir sur la ligne, la stratégie est dans toutes les têtes : « Dans la foulée du sommet de Bruxelles, Joe Biden doit aussi rencontrer, mercredi 16 juin, le président russe Vladimir Poutine, à Genève. Soulignant la nécessité d’un « cadre apaisé » pour la relation avec Moscou, M. Macron insiste sur « la clarification du cadre du contrôle des armements », ce qui sous-entend la nécessité pour les Européens de faire entendre leur voix dans ce débat qui ne saurait se résumer à un tête-à-tête. »
Le quotidien français, cite sans la nommer une source diplomatique américaine qui confirme que l’enjeu est de renouer les liens, mais précise que « Cela ne signifie pas que le président Biden ignore certaines divergences avec les Européens quant à sa volonté de se montrer très ferme à l’égard de Moscou et d’éveiller ses alliés aux menaces militaires, technologiques et politiques de la Chine. »
Le ton est donc donné. Après la crainte des européens de voir les Etats-Unis se retirer, désormais le cap sur la Russie et la Chine et celui qu’il faut suivre. Avec suffisamment de courtoisie pour laisser les autres membres prétendre qu’ils peuvent infléchir sur la ligne, la stratégie est dans toutes les têtes : « Dans la foulée du sommet de Bruxelles, Joe Biden doit aussi rencontrer, mercredi 16 juin, le président russe Vladimir Poutine, à Genève. Soulignant la nécessité d’un « cadre apaisé » pour la relation avec Moscou, M. Macron insiste sur « la clarification du cadre du contrôle des armements », ce qui sous-entend la nécessité pour les Européens de faire entendre leur voix dans ce débat qui ne saurait se résumer à un tête-à-tête. »