Inflation en baisse et prudence des entreprises
Les salariés français devront ainsi composer avec des augmentations plus modérées, bien que toujours supérieures à l’inflation, estimée à 1,6 % par le Fonds Monétaire International. Un léger recul par rapport aux augmentations de 4 % constatées en 2024 et de près de 5 % en 2023, années où l’inflation avait atteint des sommets, obligeant les employeurs à ajuster significativement les salaires pour préserver le pouvoir d’achat des travailleurs.
Les entreprises françaises semblent désormais adopter une approche plus prudente. Alors que la totalité des employeurs sondés prévoient un budget pour des augmentations en 2025, seuls 80 % d’entre eux envisagent de les appliquer à une partie de leurs effectifs. Cette sélectivité marque un tournant : les augmentations générales, souvent négociées dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), cèdent de plus en plus la place à des politiques ciblées, où la performance individuelle et la position stratégique d’un salarié déterminent son niveau de revalorisation salariale.
Les entreprises françaises semblent désormais adopter une approche plus prudente. Alors que la totalité des employeurs sondés prévoient un budget pour des augmentations en 2025, seuls 80 % d’entre eux envisagent de les appliquer à une partie de leurs effectifs. Cette sélectivité marque un tournant : les augmentations générales, souvent négociées dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), cèdent de plus en plus la place à des politiques ciblées, où la performance individuelle et la position stratégique d’un salarié déterminent son niveau de revalorisation salariale.
La modération sur les salaires… mais pas pour tous
Certaines industries, plus sensibles à la pénurie de talents, devraient toutefois déroger à cette modération générale. Les entreprises du secteur technologique, des sciences de la vie ou encore de l’ingénierie continuent de devoir rivaliser pour attirer et retenir les profils qualifiés. Malgré un ralentissement global des augmentations, la guerre des talents reste au cœur des préoccupations des employeurs. Les données montrent que les augmentations salariales accordées en 2025 continueront de jouer un rôle essentiel pour conserver les collaborateurs les plus performants et les plus difficiles à remplacer.
En revanche, les secteurs où la demande en main-d’œuvre est moins tendue, comme la distribution ou les biens de consommation, optent pour des solutions alternatives afin de gérer leurs budgets. On observe ainsi une montée en puissance des dispositifs de rémunération non monétaire, tels que l’augmentation de la participation patronale aux régimes de santé ou l’amélioration des conditions de travail. Dans ce contexte, certaines entreprises choisissent d’anticiper les NAO pour limiter les risques de tensions sociales. En 2024, 11 % des entreprises avaient engagé des discussions avant les échéances habituelles, contre 8 % en 2023.
En revanche, les secteurs où la demande en main-d’œuvre est moins tendue, comme la distribution ou les biens de consommation, optent pour des solutions alternatives afin de gérer leurs budgets. On observe ainsi une montée en puissance des dispositifs de rémunération non monétaire, tels que l’augmentation de la participation patronale aux régimes de santé ou l’amélioration des conditions de travail. Dans ce contexte, certaines entreprises choisissent d’anticiper les NAO pour limiter les risques de tensions sociales. En 2024, 11 % des entreprises avaient engagé des discussions avant les échéances habituelles, contre 8 % en 2023.