Le selfie s’envole. On peut le dire comme cela devant le nouveau phénomène du dronie, ou son autoportrait pris depuis un drone équipé d’une caméra. Les drones démultiplient en effet les moyens de s’auto-photographier. Résultat, ils « permettent désormais d’immortaliser les exploits en plein air de tous les aventuriers », peut-on lire dans M Le Magazine du Monde. Les drones de loisirs se sont démocratisés à vitesse grand V. À tel point qu’on en trouve désormais dans tous les magasins d’électroménager.
De plus en plus sophistiqués, ils sont munis de caméras qui permettent de s’auto-photographier ou de s’auto-filmer. L’utilisation est à la portée de tous. Par exemple, le modèle Hexo+ de la start-up française Squadrone, ne se pilote pas, mais « apparié à un smartphone, il suit et filme son propriétaire », dixit M. D’autres modèles permettent de faire des travellings, ont des fonctions follow Me pour suivre pas à pas les mouvements et déplacements de l’utilisateur, des options vol circulaire autour de la cible…
Résultat, on se voit d’en haut. « Le selfie prend de la hauteur » dit M. Une façon de s’autocélébrer dans une société hyper narcissique. À la fois, le dronie est la suite (logique) des exploits de certains filmés à la GoPro. Mais le phénomène du dronie prend une ampleur inattendue. Il plaît aux amateurs de sports extrêmes, mais pas que : « nos clients sont des skieurs, des surfeurs, des coureurs à pied, des amateurs de cyclo-cross ou de moto, tous friands de vidéos aériennes les mettant en scène », explique à M, Antoine Level, le cofondateur de la société Squadrone. Mais contrairement au selfie, le dronie n'est pas pour tout le monde : c'est le selfie de l'extrême.
De plus en plus sophistiqués, ils sont munis de caméras qui permettent de s’auto-photographier ou de s’auto-filmer. L’utilisation est à la portée de tous. Par exemple, le modèle Hexo+ de la start-up française Squadrone, ne se pilote pas, mais « apparié à un smartphone, il suit et filme son propriétaire », dixit M. D’autres modèles permettent de faire des travellings, ont des fonctions follow Me pour suivre pas à pas les mouvements et déplacements de l’utilisateur, des options vol circulaire autour de la cible…
Résultat, on se voit d’en haut. « Le selfie prend de la hauteur » dit M. Une façon de s’autocélébrer dans une société hyper narcissique. À la fois, le dronie est la suite (logique) des exploits de certains filmés à la GoPro. Mais le phénomène du dronie prend une ampleur inattendue. Il plaît aux amateurs de sports extrêmes, mais pas que : « nos clients sont des skieurs, des surfeurs, des coureurs à pied, des amateurs de cyclo-cross ou de moto, tous friands de vidéos aériennes les mettant en scène », explique à M, Antoine Level, le cofondateur de la société Squadrone. Mais contrairement au selfie, le dronie n'est pas pour tout le monde : c'est le selfie de l'extrême.