C’est plutôt rare. Cela a donc le mérite d’être rapporté : après des années d’incompréhension, il semblerait que le serveur français et son panel d’attitudes parfois déconcertantes soient enfin expliqués de l’autre côté de l’Atlantique. Si ces dernières ne sont pas forcément excusées, la volonté est grande de décrypter cet homme qui paraît étrange aux touristes, ses usages et coutumes encore plus. Pour remettre les choses à leur place, c’est une journaliste du prestigieux Wall Street Journal qui parle d’un « virtuose incompris et moqué. » Pas moins. Une tribune a même été consacrée à cette « spécificité » toute française.
La matière, Cristina Nehring, l’a sous les yeux. La journaliste vit à Paris. Plus encore, elle a longtemps été déroutée par le comportement du garçon de café français, pour ne pas dire parisien : « J’étais intimidée par les serveurs français. Ils semblaient impolis et répondaient parfois abruptement aux clients pour différentes raisons que je ne pouvais comprendre (…) Au fil du temps, toutefois, j’ai appris à reconnaître et apprécier leur volonté curieusement exprimée de plaire, leur expertise, et la beauté de ce qu’ils fournissent et la manière dont ils le font », plaide t-elle dans le quotidien financier. À ce moment de l’histoire, on a le droit de se la péter.
Dans tous les cas, et sans doute a t-elle raison, toutes ces différences et ce côté souvent ressenti comme raide et brute viendraient tout simplement des « différences culturelles ». C’est bien vu. Même si l’analyse semble portée par le bon sens. Ainsi, explique t-elle à ses compatriotes : « Ils ne vous apportent pas l’addition si vous ne lui demandez pas, car il considère que c’est impoli de s’immiscer dans votre groupe. Il peut sembler parler – en particulier pour les Américains – avec une froideur impénétrable, mais c’est parce qu’il est là pour vous servir, pas pour être votre ami. » Et toc.
La matière, Cristina Nehring, l’a sous les yeux. La journaliste vit à Paris. Plus encore, elle a longtemps été déroutée par le comportement du garçon de café français, pour ne pas dire parisien : « J’étais intimidée par les serveurs français. Ils semblaient impolis et répondaient parfois abruptement aux clients pour différentes raisons que je ne pouvais comprendre (…) Au fil du temps, toutefois, j’ai appris à reconnaître et apprécier leur volonté curieusement exprimée de plaire, leur expertise, et la beauté de ce qu’ils fournissent et la manière dont ils le font », plaide t-elle dans le quotidien financier. À ce moment de l’histoire, on a le droit de se la péter.
Dans tous les cas, et sans doute a t-elle raison, toutes ces différences et ce côté souvent ressenti comme raide et brute viendraient tout simplement des « différences culturelles ». C’est bien vu. Même si l’analyse semble portée par le bon sens. Ainsi, explique t-elle à ses compatriotes : « Ils ne vous apportent pas l’addition si vous ne lui demandez pas, car il considère que c’est impoli de s’immiscer dans votre groupe. Il peut sembler parler – en particulier pour les Américains – avec une froideur impénétrable, mais c’est parce qu’il est là pour vous servir, pas pour être votre ami. » Et toc.