Depuis les années 1950, le potentiel thérapeutique des drogues psychédéliques est souligné par des psychiatres. Le sujet est loin d’être nouveau même s’il a parfois été brandi par des courants plus hippies et sorciers que scientifiques. Pour autant, le monde académique américain continue à espérer explorer ce potentiel au bénéfice des patients. « Après le cannabis, dont l'usage thérapeutique est désormais légal dans 29 Etats américains, les Etats-Unis s'intéressent de près aux effets sur la santé mentale du LSD et de la psilocybine, cette molécule issue des champignons hallucinogènes. Début mai, l'écrivain Michael Pollan a publié une longue enquête racontant le retour en grâce de ces substances auprès des chercheurs en psychiatrie et en neurosciences de grandes universités américaines et européennes » écrivent Les Echos.
Et le quotidien économique de continuer : « Ceux-ci ont redécouvert un corpus oublié de plus de 1.000 études cliniques réalisées dans le cadre de 70 programmes de recherche lancés dans les années 1950 et 1960, avec des résultats prometteurs pour traiter la dépression et l'alcoolisme. A cette époque, « le LSD et la psilocybine étaient vus comme des médicaments miracles par une grande partie de l'élite psychiatrique », raconte ce professeur en journalisme à l'université de Berkeley. D'autant plus que, contrairement à d'autres drogues comme la cocaïne, les psychotropes « ne sont pas addictifs et ne peuvent pas provoquer d'overdose », explique David Nutt, professeur de pharmacologie à l'Imperial College London. »
On apprend ainsi, que les espoirs académiques placés dans ces substances ont largement contribué à l’essor de ces drogues, quelques années avant la naissance du mouvement hippie. « Impressionnés par les effets de la drogue, certains professeurs se mettent à militer pour sa démocratisation au début des années 1960. Timothy Leary, un professeur d'Harvard responsable d'un des principaux programmes de recherche, se donne pour mission de faire tester le LSD à 4 millions de personnes et contribue au développement d'un important marché noir. Le voyage sous acide devient un élément central de la contre-culture hippie, déclenchant une panique politique et morale suite aux « bad trips » provoqués par une utilisation libre et non contrôlée » raconte le quotidien. Une mauvaise expérience qui ne décourage pas des chercheurs. Face à l’impuissance des laboratoires pour traiter l’explosion du nombre de dépressions et de maladies psychologiques, les psychotropes restent une voie que beaucoup veulent explorer.
Lire en intégralité l’article du journal Les Echos
Et le quotidien économique de continuer : « Ceux-ci ont redécouvert un corpus oublié de plus de 1.000 études cliniques réalisées dans le cadre de 70 programmes de recherche lancés dans les années 1950 et 1960, avec des résultats prometteurs pour traiter la dépression et l'alcoolisme. A cette époque, « le LSD et la psilocybine étaient vus comme des médicaments miracles par une grande partie de l'élite psychiatrique », raconte ce professeur en journalisme à l'université de Berkeley. D'autant plus que, contrairement à d'autres drogues comme la cocaïne, les psychotropes « ne sont pas addictifs et ne peuvent pas provoquer d'overdose », explique David Nutt, professeur de pharmacologie à l'Imperial College London. »
On apprend ainsi, que les espoirs académiques placés dans ces substances ont largement contribué à l’essor de ces drogues, quelques années avant la naissance du mouvement hippie. « Impressionnés par les effets de la drogue, certains professeurs se mettent à militer pour sa démocratisation au début des années 1960. Timothy Leary, un professeur d'Harvard responsable d'un des principaux programmes de recherche, se donne pour mission de faire tester le LSD à 4 millions de personnes et contribue au développement d'un important marché noir. Le voyage sous acide devient un élément central de la contre-culture hippie, déclenchant une panique politique et morale suite aux « bad trips » provoqués par une utilisation libre et non contrôlée » raconte le quotidien. Une mauvaise expérience qui ne décourage pas des chercheurs. Face à l’impuissance des laboratoires pour traiter l’explosion du nombre de dépressions et de maladies psychologiques, les psychotropes restent une voie que beaucoup veulent explorer.
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