Les Soldes d’été : trop proches pour les petits commerçants ?
Fixées par décret, les dates des Soldes d’été sur lesquelles les commerçants appellent le gouvernement à se prononcer sont proches de la réouverture : à peine un peu plus d’un mois après, du 23 juin au 20 juillet 2021. Une période que les Français attendent, notamment car ils ont cumulé des dizaines de milliards d’euros en épargne Covid. Mais pour les commerçants, ça risque de poser un problème.
Du moins, les fédérations ne font pas front commun : si certaines appellent le gouvernement à un maintien, en particulier les grandes enseignes, les indépendants s’y déclarent opposés. Dans une lettre envoyée au ministère de l’Économie, selon les informations de RMC, la Confédération des Indépendants et la Fédération Nationale de l’habillement ont demandé le report des Soldes d’été.
Du moins, les fédérations ne font pas front commun : si certaines appellent le gouvernement à un maintien, en particulier les grandes enseignes, les indépendants s’y déclarent opposés. Dans une lettre envoyée au ministère de l’Économie, selon les informations de RMC, la Confédération des Indépendants et la Fédération Nationale de l’habillement ont demandé le report des Soldes d’été.
Écouler les stocks à un juste prix
Cet appel des indépendants répond à une nécessité : celle d’écouler les stocks, cumulés durant les périodes de fermeture, à un prix proche du prix de vente normal. Or, ce n’est pas durant les Soldes, période durant laquelle les acheteurs guettent les promotions, que cela est possible. Les commerçants ayant besoin de trésorerie pour survivre, il y a donc un conflit.
Ce qui inquiète les petits commerçants qui ne peuvent se permettre de grosses promotions dès les premiers jours, c’est d’être fortement concurrencés par les grandes enseignes : elles pourraient facilement casser les prix, et donc capter la majorité de l’afflux de clients. Mais, pour l’instant, le gouvernement ne s’est pas prononcé.
Ce qui inquiète les petits commerçants qui ne peuvent se permettre de grosses promotions dès les premiers jours, c’est d’être fortement concurrencés par les grandes enseignes : elles pourraient facilement casser les prix, et donc capter la majorité de l’afflux de clients. Mais, pour l’instant, le gouvernement ne s’est pas prononcé.