Politique
Pas de « pool » Stellantis – Tesla
Pixabay/ElasticComputerFarm
Les constructeurs automobiles ont pour obligation de respecter un quota d’émissions de carbone, une mesure mise en place pour les inciter à passer à l’électrique. S’ils ne les respectent pas, ils risquent des sanctions… mais ils ont la possibilité d’acheter des crédits auprès d’autres constructeurs moins polluants, créant ce qu’on appelle un « pool » : la somme des émissions carbone des constructeurs composant le « pool » fera alors office de référence.
Comme d’autres, FCA et PSA achetaient des crédits carbone, en particulier à Tesla qui en a fait sa poule aux œufs d’or. Le constructeur fondé par Elon Musk ne produisant que des voitures électriques, son quota carbone était peu entamé, ce qui lui permettait de vendre des crédits pour des centaines de millions de dollars chaque année. Mais en 2021, Stellantis et Tesla ne feront pas affaires.
Comme d’autres, FCA et PSA achetaient des crédits carbone, en particulier à Tesla qui en a fait sa poule aux œufs d’or. Le constructeur fondé par Elon Musk ne produisant que des voitures électriques, son quota carbone était peu entamé, ce qui lui permettait de vendre des crédits pour des centaines de millions de dollars chaque année. Mais en 2021, Stellantis et Tesla ne feront pas affaires.
Le début de la fin du business des crédits carbone pour Tesla
Carlos Tavares a été très clair, dans l’entretien accordé au Point publié le 4 mai 2021 : le groupe respectera « de manière autonome les limitations d’émissions de dioxyde de carbone dès cette année ». Le pool que FCA avait avec Tesla ne sera donc pas d’actualité, ce qui aura pour effet de réduire les coûts de Stellantis… mais également de réduire les revenus de Tesla.
Or, le constructeur d’Elon Musk n’est toujours pas rentable par les seules ventes de voitures, et ce alors que la concurrence sur le segment de l’électrique s’annonce de plus en plus rude. D’autres constructeurs, dans un avenir plus ou moins proche, pourraient prendre la même décision que Stellantis, ce qui fait courir le risque à Tesla de retomber dans le rouge.
Or, le constructeur d’Elon Musk n’est toujours pas rentable par les seules ventes de voitures, et ce alors que la concurrence sur le segment de l’électrique s’annonce de plus en plus rude. D’autres constructeurs, dans un avenir plus ou moins proche, pourraient prendre la même décision que Stellantis, ce qui fait courir le risque à Tesla de retomber dans le rouge.