Une gauche ni-ni et un créneau très limité. « Le maire socialiste du Mans Stéphane le Foll, opposé à l’accord entre PS, LFI, EELV et PCF, veut « créer une nouvelle fédération de la gauche » et prend ses distances par rapport aux socialistes. Dans une interview au journal Le Maine Libre à paraître ce lundi, Stéphane le Foll indique qu’il rassemblera le 16 juillet à Arnage (Sarthe) plusieurs figures du PS, comme l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve ou la présidente de la région Occitanie Carole Delga, tous deux opposés comme lui à la Nouvelle union populaire écologique et sociale » rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France.
Dans les premiers temps il ne sera pas difficile pour l’ancien ministre de donner des airs de fédération à son projet. Il suffira en effet d’annoncer les ralliements des anciens ministres ou personnalités du PS qui n’ont rejoint ni Emmanuel Macron ni la NUPES. Mais électoralement, ce qui a raté ces dernières semaines a peu de chance de réussir ensuite. « Il a soutenu dans son département les candidats dissidents à la Nupes, qui ont tous été battus aux législatives. « Ma position était ferme depuis le début. Ce n’est pas parce que le vent était favorable au travers de la Nupes que j’allais changer les idées que je défends depuis des années », a-t-il expliqué, taclant au passage Boris Vallaud, le nouveau président du groupe PS à l’Assemblée nationale. « Aujourd’hui, il est pour la retraite à 60 ans pour tout le monde alors que les débats que nous avions à l’époque (lorsqu’il était secrétaire général adjoint à l’Élysée, sous François Hollande, ndlr), c’était la retraite à 60 ans pour les carrières longues et la recherche d’un équilibre. Il passe par pertes et profits tout ce qu’il a fait pendant des années », affirme Stéphane Le Foll » compile le quotidien.
Dans les premiers temps il ne sera pas difficile pour l’ancien ministre de donner des airs de fédération à son projet. Il suffira en effet d’annoncer les ralliements des anciens ministres ou personnalités du PS qui n’ont rejoint ni Emmanuel Macron ni la NUPES. Mais électoralement, ce qui a raté ces dernières semaines a peu de chance de réussir ensuite. « Il a soutenu dans son département les candidats dissidents à la Nupes, qui ont tous été battus aux législatives. « Ma position était ferme depuis le début. Ce n’est pas parce que le vent était favorable au travers de la Nupes que j’allais changer les idées que je défends depuis des années », a-t-il expliqué, taclant au passage Boris Vallaud, le nouveau président du groupe PS à l’Assemblée nationale. « Aujourd’hui, il est pour la retraite à 60 ans pour tout le monde alors que les débats que nous avions à l’époque (lorsqu’il était secrétaire général adjoint à l’Élysée, sous François Hollande, ndlr), c’était la retraite à 60 ans pour les carrières longues et la recherche d’un équilibre. Il passe par pertes et profits tout ce qu’il a fait pendant des années », affirme Stéphane Le Foll » compile le quotidien.