Politique
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En décembre déjà l’annonce d’une ouverture espérée autour du 7 janvier avait été un coup de massue. Mais au moment où cette date est passée et qu’il est impossible de se projeter en semaines, le secteur des sports d’hiver craint une saison blanche. « Le conseil de défense tenu mercredi n’a pas tranché la question des stations de sports d’hiver. Le gouvernement attend de disposer du recul des données sanitaires liées aux fêtes pour prendre des décisions : « On constate que la situation sanitaire en France est, au mieux, sur un palier en termes de nouveaux cas et de personnes en réanimation, développe le secrétaire d’Etat chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne. C’est pourquoi il n’a pas été possible de concrétiser une réouverture des remontées mécaniques le 7 janvier, qui était conditionnée à l’évolution des données sanitaires. » Il faudrait d’ici là que l’épidémie régresse pour que le ciel se dégage un peu. Les vacances de Noël ont été, comme prévu, difficiles économiquement – baisse estimée de 80 % de l’activité dans les stations, selon l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) – en l’absence de possibilité de pratiquer le ski de piste et malgré une neige abondante sur tous les massifs » rapporte Le Monde.
Alors que des réservations de février commencent à être annulées, les plus optimistes espèrent que fin février les derniers vacanciers pourront au moins profiter des derniers jours de la saison. « Les vacances scolaires de février représentent en temps normal 35 % de la fréquentation annuelle, mais pourraient constituer la seule période d’activité cette saison, en l’absence de la clientèle habituée des intervacances : étrangers, seniors, scolaires ou séminaires d’entreprises. Une ouverture limitée aux vacances de février coûterait de l’argent aux opérateurs de remontées mécaniques, estiment ces derniers. Ils pourraient toutefois y être contraints en raison des contrats de délégation de service public qui les lient aux communes. La possibilité d’une réouverture autorisée en fonction du niveau de l’épidémie par massif a été évoquée, mais n’est pas privilégiée par le gouvernement, qui penche pour une décision nationale » continue le quotidien. Les professionnels du secteur assurent qu’ils sont prêts à mettre en place un protocole sanitaire important pour cette activité en plein air. Tandis que le gouvernement a promis de leur donner au plus vite de la visibilité.
Alors que des réservations de février commencent à être annulées, les plus optimistes espèrent que fin février les derniers vacanciers pourront au moins profiter des derniers jours de la saison. « Les vacances scolaires de février représentent en temps normal 35 % de la fréquentation annuelle, mais pourraient constituer la seule période d’activité cette saison, en l’absence de la clientèle habituée des intervacances : étrangers, seniors, scolaires ou séminaires d’entreprises. Une ouverture limitée aux vacances de février coûterait de l’argent aux opérateurs de remontées mécaniques, estiment ces derniers. Ils pourraient toutefois y être contraints en raison des contrats de délégation de service public qui les lient aux communes. La possibilité d’une réouverture autorisée en fonction du niveau de l’épidémie par massif a été évoquée, mais n’est pas privilégiée par le gouvernement, qui penche pour une décision nationale » continue le quotidien. Les professionnels du secteur assurent qu’ils sont prêts à mettre en place un protocole sanitaire important pour cette activité en plein air. Tandis que le gouvernement a promis de leur donner au plus vite de la visibilité.