De la marijuana sans que ce soit de la drogue. Voilà ce que vend une boutique qui vient d’ouvrir en France. Infusions, huiles ou produits pour cigarettes électroniques, tous ces produits à base de l’herbe prohibées ont en commun de ne pas être considérés comme de la drogue. Ils ont en effet été constitués sans le THC, la molécule qui est à l’origine des effets psychotropes de la marijuana. L’ouverture de cette boutique, dont Allo Docteur ne précise pas le lieu, est un bon prétexte pour relancer le débat sur l’usage thérapeutique de cette substance. « La France est en pleine reflexion sur l’usage du cannabis thérapeutique. Alors que l’usage médical du cannabis a été discuté le 12 avril dernier à l’Assemblée nationale, le Comité ethique et cancer examinera aussi bientôt cette question après la saisine récente d’une patiente sur le caractère "inéthique" de l’interdiction du cannabis dans un contexte thérapeutique » résume le site spécialisé sur les questions de santé.
« Actuellement, un seul médicament cannabinoïde possède une autorisation de mise sur le marché français : le Sativex, recommandé contre la spasticité et la sclérose en plaques. Le dronabinol et le cannabidiol, utilisés pour des patients atteints de douleurs neuropathiques réfractaires aux traitements classiques ou des épilepsies sont accessibles, mais seulement avec une autorisation temporaire nominative (procédure permettant de mettre à disposition de certains patients un médicament n’ayant pas d’autorisation de mise sur le marché et ne faisant pas l’objet d’un essai clinique dans cette indication) » continue l’article.
Le principal obstacle dans cet épineux débat est le manque de données scientifiques sérieuses sur les effets réels de cette substance sur la santé. « Aux Etats-Unis, où son usage est autorisé dans certains Etat, près de la moitié des oncologues parlent de la consommation de marijuana à des fins thérapeutiques à leurs patients sans être suffisamment informés sur le sujet, selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of Clinical Oncology. 80% des oncologues interrogés ont déclaré avoir déjà abordé la question du cannabis thérapeutique avec leurs patients, mais moins de 30% d’entre eux ont estimé avoir suffisamment de données scientifiques pour faire de telles recommandations » rapporte Allo Docteur. En fait, c’est surtout comme complément d’anti douleurs habituels que l’herbe est envisagée. Sur cet aspect, les retours des patients sont assez unanimes : « Après six mois de traitement à base de cannabis thérapeutique, plus de 93% des participants ont déclaré que leur douleur avait diminué de 4 à 8 points sur une échelle allant de 1 à 10. Plus de 70% des patients ont affirmé qu’ils ressentaient une amélioration globale de leur état ».
« Actuellement, un seul médicament cannabinoïde possède une autorisation de mise sur le marché français : le Sativex, recommandé contre la spasticité et la sclérose en plaques. Le dronabinol et le cannabidiol, utilisés pour des patients atteints de douleurs neuropathiques réfractaires aux traitements classiques ou des épilepsies sont accessibles, mais seulement avec une autorisation temporaire nominative (procédure permettant de mettre à disposition de certains patients un médicament n’ayant pas d’autorisation de mise sur le marché et ne faisant pas l’objet d’un essai clinique dans cette indication) » continue l’article.
Le principal obstacle dans cet épineux débat est le manque de données scientifiques sérieuses sur les effets réels de cette substance sur la santé. « Aux Etats-Unis, où son usage est autorisé dans certains Etat, près de la moitié des oncologues parlent de la consommation de marijuana à des fins thérapeutiques à leurs patients sans être suffisamment informés sur le sujet, selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of Clinical Oncology. 80% des oncologues interrogés ont déclaré avoir déjà abordé la question du cannabis thérapeutique avec leurs patients, mais moins de 30% d’entre eux ont estimé avoir suffisamment de données scientifiques pour faire de telles recommandations » rapporte Allo Docteur. En fait, c’est surtout comme complément d’anti douleurs habituels que l’herbe est envisagée. Sur cet aspect, les retours des patients sont assez unanimes : « Après six mois de traitement à base de cannabis thérapeutique, plus de 93% des participants ont déclaré que leur douleur avait diminué de 4 à 8 points sur une échelle allant de 1 à 10. Plus de 70% des patients ont affirmé qu’ils ressentaient une amélioration globale de leur état ».