10% des habitants les plus riches de la planète génèrent la moitié des émissions de CO2. C’est ce que révèlent les résultats d’une étude menée par l’ONG britannique Oxfam. Intitulée « Inégalités extrêmes et émissions de CO2 », elle a été publiée en marge de la COP21 qui se tient actuellement à Paris. Cette étude se concentre sur « les émissions de CO2 directement liées aux modes de consommation individuelle, et prend donc en compte les produits importés », précise Le Parisien.
Inversement, toujours selon Le Parisien, « la moitié la plus pauvre du globe n'est responsable que de 10% des rejets polluants. » De là à faire l’équation riches et pollueurs, il n’y a qu’un pas. En effet, « le changement climatique est intrinsèquement lié aux inégalités économiques : c'est une crise induite par les émissions de gaz à effet de serre des nantis qui frappe le plus durement des pauvres », dit-on chez Oxfam. Ainsi, une personne appartenant au groupe très restreint des 1% les plus riches de la planète, « génère en moyenne 175 fois plus de CO2 qu'une personne se situant dans les 10 % les plus pauvres » ajoute l’ONG britannique.
Au mois de novembre dernier, les économistes français Thomas Piketty et Lucas Chancel étaient arrivés à des résultats proches. Ils avaient en effet tiré la conclusion suivante : « un Nord-Américain émet en moyenne 22,5 tonnes d'équivalent CO2 par an, quand ce chiffre était de 2,2 pour un Africain. » Après la Chine, les États-Unis est le second gros pays pollueur, devant l’Inde. Pour Romain Benicchio, responsable des politiques climat à Oxfam France, « les pays en développement doivent faire leur part, mais c'est aux pays riches qu'il appartient de montrer la voie, et d'assumer les conséquences désastreuses de leurs modes de développement et de consommation. »
Bill Gates, Richard Branson ou Mark Zuckerberg, pour ne citer qu’eux… Même si des milliardaires viennent de s’engager pour le climat, notamment dans le cadre de la COP21, il reste des efforts à faire. Dixit Paris Match, « les riches polluent en effet 2 000 fois plus que les pauvres. » Et les plus riches, peuvent individuellement, générer jusqu’à 200 tonnes de CO2 par an. Le lien entre « inégalités extrêmes et émissions de CO2 » n’est plus à faire.
Inversement, toujours selon Le Parisien, « la moitié la plus pauvre du globe n'est responsable que de 10% des rejets polluants. » De là à faire l’équation riches et pollueurs, il n’y a qu’un pas. En effet, « le changement climatique est intrinsèquement lié aux inégalités économiques : c'est une crise induite par les émissions de gaz à effet de serre des nantis qui frappe le plus durement des pauvres », dit-on chez Oxfam. Ainsi, une personne appartenant au groupe très restreint des 1% les plus riches de la planète, « génère en moyenne 175 fois plus de CO2 qu'une personne se situant dans les 10 % les plus pauvres » ajoute l’ONG britannique.
Au mois de novembre dernier, les économistes français Thomas Piketty et Lucas Chancel étaient arrivés à des résultats proches. Ils avaient en effet tiré la conclusion suivante : « un Nord-Américain émet en moyenne 22,5 tonnes d'équivalent CO2 par an, quand ce chiffre était de 2,2 pour un Africain. » Après la Chine, les États-Unis est le second gros pays pollueur, devant l’Inde. Pour Romain Benicchio, responsable des politiques climat à Oxfam France, « les pays en développement doivent faire leur part, mais c'est aux pays riches qu'il appartient de montrer la voie, et d'assumer les conséquences désastreuses de leurs modes de développement et de consommation. »
Bill Gates, Richard Branson ou Mark Zuckerberg, pour ne citer qu’eux… Même si des milliardaires viennent de s’engager pour le climat, notamment dans le cadre de la COP21, il reste des efforts à faire. Dixit Paris Match, « les riches polluent en effet 2 000 fois plus que les pauvres. » Et les plus riches, peuvent individuellement, générer jusqu’à 200 tonnes de CO2 par an. Le lien entre « inégalités extrêmes et émissions de CO2 » n’est plus à faire.