Titres-restaurant : une augmentation de 6% pour la grande distribution
La réorientation des dépenses via les titres-restaurants a causé un déplacement significatif du marché, avec une augmentation de 6% pour la grande distribution et une baisse de 3% pour les restaurants. Ces changements soulèvent des préoccupations pour les restaurateurs, qui comptent sur ces titres pour une part substantielle de leur chiffre d'affaires, en particulier pour les services de déjeuner. Marx exprime un profond mécontentement et incompréhension face à cette évolution, craignant des répercussions durables sur le secteur.
Thierry Marx veut rencontrer Borne
Face à cette situation préoccupante, Thierry Marx appelle à un dialogue direct avec la Première ministre Elisabeth Borne. Il demande un retour à la réglementation pré-2022, où les titres-restaurants étaient essentiellement destinés à l'usage dans les restaurants. Cette demande est un cri d'alarme pour sauvegarder l'intégrité économique d'un secteur déjà impacté par l'augmentation des coûts opérationnels.
Dans ce contexte tendu, Thierry Marx ne se contente pas de critiquer, il propose également une solution constructive : la création d'un "titre alimentation" ou d'un "chèque alimentaire" distinct du titre-restaurant. Cette initiative viserait à alléger le fardeau de l'inflation sur les consommateurs les plus vulnérables, tout en préservant la finalité originelle des titres-restaurants pour le secteur de la restauration. Une telle mesure pourrait représenter un équilibre bénéfique entre les besoins des consommateurs et les impératifs économiques des restaurateurs.